Bonjour Lupa99.
La démonstration étant assez longue en soi, je t'en donne le plan général :
A- On considère d'abord les applications strictement croissantes de [1,p] dans [1,n].
1- On montre (assez facilement) qu'une telle application est injective (donc p
n est obligatoire)
2- L'image de [1,p] est {f(1), ... , f(p)} qui est donc une partie à p éléments de [1,n]. Etant donnée donc une partie B à p éléments de [1,n], il existe une unique application strictement croissante de [1,p] dans B. Il y a donc bijection entre les applications strictement croissantes de [1,p] dans [1,n] et les parties à p éléments de [1,n] c'est à dire C(n,p).
B- On considère maintenant les applications croissantes de [1,p] dans [1,n] : cette fois n et p sont quelconques.
1- Soit f une telle application. On considère g(x) = f(x) + x - 1 (ça fait un peu "fonction sortie du chapeau") et on montre qu'elle est strictement croissante de [1,p] dans [1,n+p-1].
Voilà ensuite un point un peu long :
Soit A = l'ensemble des applications croissantes de [1,p] dans [1,n]
Soit B = l'ensemble des applications strictement croissantes de [1,p] dans [1,n+p-1]
Soit F l'application de A dans B telle que F(f)(x) = g(x) = f(x) + x - 1. F est bien définie.
Soit M l'application de B dans A telle que M(g)(x) = f(x) = g(x) - x + 1.
F et M sont des bijections inverses l'une de l'autre. Donc A et B ont le même cardinal. Or on a vu que Card(B) = C(n+p-1,p).