Bonjour, je m'entraine sur un problème mais j'aurai besoin d'aide pour le commencer. Il est assez long donc je ne met que le début pour l'instant:
Soit V un espace vectoriel réel ; l'espace vectoriel des endomorphismes de l'espace vectoriel V est désigné par L(V ). Soit f un endomorphisme de l'espace vectoriel V ; l'endomorphisme noté fk, où k est un entier naturel désigne l'endomorphisme unité IdV si l'entier k est nul, l'endomorphisme obtenu en composant f k-fois avec lui-même si l'entier k est supérieur ou égal à 1 :
f0 = IdV ; fk+1 = fk o f
Soit E l'espace vectoriel des polynômes réels ; étant donné un entier naturel n,
soit En l'espace vectoriel des polynômes réels de degré inférieur ou égal à n :
E = R[X] ; En = Rn[X].
Soit D l'endomorphisme de l'espace vectoriel E = R[X] qui, au polynôme Q, fait correspondre le polynôme dérivé Q'. De même, soit Dn l'endomorphisme de l'espace vectoriel En = Rn[X] qui, au polynôme Q, fait correspondre le polynôme dérivé Q'.
Préliminaires : Noyaux itérés
Soient V un espace vectoriel réel et f un endomorphisme de V.
1. Démontrer que la suite des noyaux des endomorphismes fk, k = 0, 1, 2, ... est
une suite de sous-espaces vectoriels de V emboîtée croissante :
ker f0 ker f1 ker f2 ... ker fk ker fk+1 ...
Voila, je n'arrive pas à démontrer rien que la première question.. est-ce que quelqu'un pourrait m'aider à résoudre ce problème svp? merci d'avance
bonjour merci de m'aider.
ok ça va pour la 1ere question, je met la suite..
2. Démontrer que, s'il existe un entier p tel que les noyaux des endomorphismes fp et fp+1 soient égaux ( ker fp = ker fp+1 ), pour tout entier q supérieur ou égal à p, les noyaux des endomorphismes fq et fq+1 sont égaux ( ker fq = ker fq+1 ) ; en déduire la propriété suivante :
pour tout entier k supérieur ou égal à p, ker fk = ker fp.
En déduire que, si l'espace vectoriel V est de dimension finie n, la suite des dimensions des noyaux des endomorphismes fk est constante à partir d'un rang p inférieur ou égal à la dimension n ( p n ). En particulier les noyaux ker fn, ker fn+1 sont égaux.
3. Démontrer que, si l'endomorphisme u d'un espace vectoriel V de dimension finie n, est tel qu'il existe un entier q supérieur ou égal à 1 ( q 1), pour lequel l'endomorphisme uq est nul ( uq = 0), l'endomorphisme un est nul ( un = 0 ).
L'endomorphisme u est dit nilpotent.
si
alors pour
donc
donc
donc
donc
et comme de manière générale on a
on a
Et par récurrence ...
Puisque la suite des dimensions est une suite d'entiers croissante et qu'elle est majorée par n, minorée par 0, il existe un rang p à partir duquel elle est constante.
si ker f = {0}, alors ker = {0}
sinon tant que la suite est strictement croissante, la dimension du noyau de est >= j
donc cette suite ne peut être que constante à partir de n, sinon la dimension de serait >=n+1
En conséquence, s'il existe q>n (le cas q<=n est trivial) tel que (equivalent à ), cela veut dire que
ouuh ok ok merci beaucoup ça va j'avais bloqué un endroit mais ça va mieu là ! par contre la suite devient un peu plus dur..
Partie 1 : Existence d'un endomorphisme g tel que g2 = Dn.
1. Montrer que, s'il existe un endomorphisme g de l'espace vectoriel En = Rn[X] tel que g2 = Dn, alors l'endomorphisme g est nilpotent et le noyau de l'endomorphisme g2 a une dimension au moins égale à 2 (dim ker g2 2 ).
2. En déduire qu'il n'existe pas d'endomorphisme g de l'espace vectoriel En = Rn[X] tel que g2 = Dn .
La je ne vois pas comment avancer :s
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