Bonjour,
j'ai un problème pour montrer qu'une extension est normale.
On pose q une puissance d'un nombre premier p, n un entier non divisible par p, on considère les corps K=F_q(Y^n), L=F_q(Y).
J'ai montré que l'extension L/K était séparable. Il me faut maintenant montrer que L/K est normale ssi q1 [n].
Je n'arrive à faire aucun de deux sens. Un peu d'aide...?
Merci d'avance !
Bonsoir,
Bon ben supposons qu'elle est normale alors on s'intéresse ici au polynôme à coeff dans k(y^n) (k=F_q), T^n-y^n, dans une cloture algébrique de k(y^n) il s'écrit ou zeta est une racine primitive n-ième de l'unité (ce qui est bien possible puisque (n,p)=1).
Reste a voir si les racines n-ieme de l'unité sont dans k(Y^n) aucun espoir de les trouver pour autre chose qu'une constante. Donc il revient à se demander quand est ce que F_q contient les racines n-ième de l'unité. C'est à dire quand est ce que le polynome X^n-1 est scindé sur F_q, il y est toujours spérable, et les elements de F_q verifient x^{q-1}=1...je te laisse conclure.
Je ne suis pas d'accord
soyons concret
n=16 non divisible par 3 et
Le corps que l'on obtient par exemple comme
ou
a pour élément 0 et les 8 racines distinctes de .
En effet
polynôme étranger avec sa dérivée sur
se décompose facilement dans
et complètement dans , par définition de
et
Etudions maintenant sur
il est étranger avec sa dérivée
car 16=1 dans
donc il a 16 racines dans une cloture algébrique.
et n'a que 9 éléments.
à mon avis
l'extension sur est normale
et
l'extension sur ne l'est pas
Dites moi si je fais une erreur
Oui... mais 9 n'est pas congru à 1 mod 16...donc on est bien d'accord...
De toute façon ici on s'est placé (implicitement) dans le cas ou q>n car sinon la condition q=1[n] devient q=1 et c'est pénible pour la puissance d'un nombre premier. De la meme façon quand q<n F_q ne contiendra jamais toutes les racines n-ièmes de l'unité pour des raisons de cardinal evidentes..
Donc si q<n l'extension ne sera jamais normale et la condition q=1[n] jamais vérifiée...donc on exclut ce cas d'emblée mais peut etre effectivement aurais-je du commencer par là.
j'avais mal lu effectivement
si q=1 mod n les racines neme sont distinctes et font partie des q-1 racines (q-1)eme de l'unité, éléments non nuls de
Merci vos réponses
(n,p)=1 ca veut dire pgcd(n,p)=1.
sans cette hypothèse les "racines n-iemme" de l'unité n'existe pas (enfin... elle existe, mais il y en à pas n distincte, par exemple la seul racine p-iemme de l'unité est 1 avec multiplicité p car x^p-1=(x-1)^p )
(n,p)=1 cela permet d'avoir une identité de bezout dans
il existe u et v tel que un+vp=1
De cette identité on déduit que est étranger avec sa dérivée (identité de Bezout) et donc a exactement n racines simples dans son corps de décomposition ou dans une cloture algébrique de
En effet, dans on a p=0. Donc un=1
Houla ça va plus moi, Fq est de caractéristique p, donc p=0 dans Fq, pas de problème.
Mais ceci dit ça me semble bizarre. Ca veut dire que dans F8, 2=4=6=8=0 ?
eh oui !
pour bien comprendre va voir de plus près la liste des éléments du corps à 16 éléments dans les livres et tous les calculs que l'ont peut faire avec.
Dans mon livre questions délicates en algèbre et géométrie page 195
ou dans celui de Jean Pierre Escofier Théorie de Galois ds les exercices du chapitre sur les corps finis
pour le corps à 8 éléments deux manieres de le presenter
ou
dans la deuxieme maniere de le presenter les 8 elements sont (x désigne la classe de X)
les seuls "chiffres" qui "apparaissent" sont 0 et 1
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