Soit E un espace vectoriel de dimension finie. Soient A etB des sous espaces vectoriel de E tels que dim(A) = dim(B), montrer que A et B admettent un supplimentaire commun.
Merci d'avance.
Soit E un espace vectoriel de dimension nie. Soient A et B des sous espaces vectoriel de E tels que dim(A) = dim(B), montrer que A et B admettent un supplimentaire commun.
Merci d'avance.
*** message déplacé ***
On peut toujours compléter une base de A par n-dim(A) éléments de E qui n'appartiennent pas à B. Le sous-espace que ceux-ci engendrent est un supplémentaire commun à A et à B.
salut
n'y aurait-il pas un pb si A et B sont eux-mêmes supplémentaires (avec dim(E)=n=2p et dim A=dimB=p)...
Bonjour carpediem
Non, pas de problème! la réunion de deux sous-espaces vectoriels n'étant pas égale à tout l'espace, (sauf si l'un d'eux est déjà tout l'espace) on peut toujours choisir des éléments qui ne sont ni dans l'un ni dans l'autre! l'exemple type de ce que tu proposes:
A=R{0} B={0}R
On peut prendre comme supplémenetaire commun {(x,x)}
bonjour tout le monde
dit de manière "naïve" pour les tout juste sortis de terminale : dans l'espace des vecteurs du plan, la droite vectorielle dirigée par et celle dirigée par sont supplémentaires, et toutes les deux supplémentaires à la droite dirigée par
bonjour Camélia
je me suis permis de "traduire" ton exemple, car pour les lycéens d'aujourd'hui qui n'ont pas eu les Bourbaki en biberon (loin s'en faut ...), les produits cartésiens ne parlent peut-être pas énormément
Bonjour à tous.
Camélia, il y a un problème dans ta démonstration.
Les n-dim A vecteurs n'appartiennent pas à B. Mais rien ne prouve qu'une combinaison lineéaire de ces vecteurs n'appartient pas à B.
Prendre, par exemple, dans R^4 muni de sa base canonique (e1,e2,e3,e4) A = Vect(e1,e2) B=Vect(e1,e3+e4).
Si on choisit C=Vect(e3,e4), C est bien un supplémentaire de A, e3 et e4 n'appartiennent pas à B, mais C n'est pas un supplémentaire de B
>perroquet Tu as raison! Ma démonstration canonique (celle que j'ai eu au biberon, comme dit lafol) passait par l'isomorphisme des quotients E/A et E/B qui permet de relever une base... Comme les quotients ne sont plus à la mode, j'ai pensé contourner... Alors, comment le fais-tu?
Les démonstrations que je connais sont toutes compliquées.
Celle que je préfère consiste à construire une base de A+B
e_1, ...,e_p est une base de l'intersection de A et B
e_1,....,e_{p+q} est une base de A
e_1,....,e_p,e_{p+q+1},...e_{p+2q} est une base de B
On complète cette base avec f_1...f_r, de manière à obtenir une base de E.
On considère le sous-espace G de base
e_{p+1}+e_{p+q+1},...,e_{p+q}+e_{p+2q},f_1...f_r
C'est un supplémentaire commun à F et G
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