L'usage de la calculatrice avec mode examen actif est autorisé.
L'usage de la calculatrice sans mémoire, « type collège » est autorisé.
Le candidat est invité à faire figurer sur la copie toute trace de recherche, même
incomplète ou non fructueuse, qu'il aura développée.
La qualité de la rédaction, la clarté et la précision des raisonnements seront prises en
compte dans l'appréciation de la copie. Les traces de recherche, même incomplètes ou
infructueuses seront valorisées.
5 points
exercice 1 : QCM
Cet exercice est un questionnaire à choix multiples. Pour chaque question, une seule
des quatre propositions est exacte. Indiquer sur la copie le numéro de la question et
la lettre de la proposition choisie. Aucune justification n'est demandée.
Pour chaque question, une réponse exacte rapporte un point. Une réponse fausse,
une réponse multiple ou l'absence de réponse ne rapporte ni n'enlève de point.
6 points
exercice 2
Les deux parties de cet exercice sont indépendantes.
Bac général spécialité maths 2023 -Centres étrangers-jour 1
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5 points
exercice 1 : QCM
Question 1 : Réponse c.
On considère la suite numérique (un ) définie pour tout n entier naturel par
Cette suite converge vers 0.
Par conséquent, la proposition est correcte.
Question 2 : Réponse b.
Soit f la fonction définie sur ]0 ; +[ par
L'expression de la fonction dérivée de f est
Par conséquent, la proposition est correcte.
Question 3 : Réponse a.
On considère une fonction h définie et continue sur dont le tableau de variation est donné ci-dessous :
On note H la primitive de h définie sur qui s'annule en 0.
Elle vérifie la propriété : H positive sur
En effet, H la primitive de h définie sur signifie que pour tout x réel,
Or le tableau de variation de h sur nous montre que pour tout x dans l'intervalle ]- ; 1[.
Dès lors, pour tout x dans l'intervalle ]- ; 0], soit pour tout x dans l'intervalle ]- ; 0].
Il s'ensuit que la fonction H est décroissante sur l'intervalle ]- ; 0].
En appliquant la définition de décroissance, nous obtenons :
Or H (0)=0 (voir énoncé) .
D'où,
Par conséquent, la proposition est correcte.
Question 4 : Réponse d.
L'ensemble des instructions et des données représentant cet algorithme de dichotomie peut se traduire comme suit :
Par conséquent, la proposition est correcte.
Question 5 : Réponse d.
Une urne contient 10 boules indiscernables au toucher dont 7 sont bleues et les autres vertes. On effectue trois tirages successifs avec remise.
La probabilité d'obtenir exactement deux boules vertes est :
Lors de cette expérience, on répète 3 fois des épreuves identiques et indépendantes.
Chaque épreuve comporte deux issues :
Succès : « la boule est verte » dont la probabilité est
Echec : « la boule n'est pas verte » dont la probabilité est
La variable aléatoire X compte le nombre de boules vertes parmi les 3 tirages, soit le nombre de succès à la fin de la répétition des épreuves.
D'où la variable aléatoire X suit une loi binomiale .
Cette loi est donnée par :
Nous devons calculer la probabilité d'obtenir exactement deux boules vertes, soit P (X = 2).
Par conséquent, la proposition est correcte.
6 points
exercice 2
Partie A
Soit n un entier naturel. On note Bn l'événement "la trottinette est en bon état n semaines après sa mise en service" et pn la probabilité de Bn .
1. Nous savons que lors de sa mise en service, la trottinette est en bon état, soit que
Nous savons également que lorsqu'une trottinette est en bon état un certain jour, la probabilité qu'elle soit encore en bon état une semaine après ce jour est égale à 0,9.
Donc
De plus, lorsqu'une trottinette est en mauvais état un certain jour, la probabilité qu'elle soit en bon état une semaine après ce jour est égale à 0,4.
Nous obtenons ainsi l'arbre pondéré ci-dessous :
Calculons
Les événements et forment une partition de l'univers.
En utilisant la formule des probabilités totales, nous obtenons :
2. Arbre pondéré complété.
3. Pour tout entier naturel n , les événements et forment une partition de l'univers.
En utilisant la formule des probabilités totales, nous obtenons :
4. a) Nous devons démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n ,
Initialisation : Montrons que la propriété est vraie pour n = 0, soit que
C'est une évidence car
Donc l'initialisation est vraie.
Hérédité : Montrons que si pour un nombre naturel n fixé, la propriété est vraie au rang n , alors elle est encore vraie au rang (n +1).
Montrons donc que si pour un nombre naturel n fixé, , alors
En effet,
L'hérédité est vraie.
Puisque l'initialisation et l'hérédité sont vraies, nous avons montré par récurrence que
4. b) Vu que pour tout entier naturel n , , l'entreprise peut faire valoir qu'à chaque instant, au moins 80% des trottinettes sont en bon état.
5. a) On considère la suite (un ) définie pour tout entier naturel n par
Montrons que la suite (un ) est une suite géométrique.
Pour tout entier naturel n ,
Par conséquent, la suite (un ) est une suite géométrique de raison q = 0,5 dont le premier terme est u0 = 0,2.
5. b) Le terme général de la suite (un ) est
Donc, pour tout entier naturel n ,
Dès lors,
5. c) Nous devons calculer
Partie B
1. Lors de cette expérience, on répète 15 fois des épreuves identiques et indépendantes.
Chaque épreuve comporte deux issues :
Succès : « la trottinette est en bon état » dont la probabilité est p = 0,8.
Echec : « la trottinette est en mauvais état » dont la probabilité est 1 - p = 1 - 0,8 = 0,2.
La variable aléatoire X compte le nombre de trottinettes en bon état parmi les 15 trottinettes prélevées, soit le nombre de succès à la fin de la répétition des épreuves.
D'où la variable aléatoire X suit une loi binomiale .
Cette loi est donnée par :
2 Nous devons calculer la probabilité que les 15 trottinettes soient en bon état, soit P (X = 15).
Par conséquent, la probabilité que les 15 trottinettes soient en bon état est égale à
3. Nous devons calculer la probabilité que, dans le lot de 15 trottinettes, au moins 10 d'entre elles soient en bon état, soit P (X 10).
Par conséquent, la probabilité que, dans le lot de 15 trottinettes, au moins 10 d'entre elles soient en bon état est environ égale à 0,939.
4. On admet que
Dès lors, en moyenne, sur un grand lot de 15 trottinettes, 12 d'entre elles sont en bon état dans un lot de 15.
6 points
exercice 3
On considère le prisme droit ABFEDCGH ci-dessous de base ABFE , trapèze rectangle en A .
On associe à ce prisme le repère orthonormé tel que :
De plus, on a
On note I le milieu du segment [EF ].
On note J le milieu du segment [AE ].
1. Calculons les coordonnées des points I et J .
Coordonnées du point I
Le point I est le milieu du segment [EF ].
Calculons les coordonnées du point E .
Donc les coordonnées du point E sont (0 ; 0 ; 8).
Calculons les coordonnées du point F .
Donc les coordonnées du point B sont (4 ; 0 ; 0).
Or nous savons que
Nous en déduisons les coordonnées du point F .
Donc les coordonnées du point F sont (4 ; 0 ; 4).
Dès lors sachant que I est le milieu du segment [EF ], nous obtenons :
Par conséquent, les coordonnées du point I sont (2 ; 0 ; 6).
Coordonnées du point J
Le point J est le milieu du segment [AE ].
Par conséquent, les coordonnées du point J sont (0 ; 0 ; 4).
2. Soit le vecteur de coordonnées
2. a) Nous allons montrer que le vecteur est normal au plan (IGJ ) en montrant que est orthogonal à deux vecteurs non colinéaires du plan (IGJ ).
Nous avons : I (2 ; 0 ; 6) , J (0 ; 0 ; 4) et G (4 ; 4 ; 4).
Dès lors,
Les vecteurs et ne sont manifestement pas colinéaires.
De plus,
Le vecteur est orthogonal à deux vecteurs et non colinéaires du plan (IGJ ).
Par conséquent, le vecteur est un vecteur normal au plan (IGJ ).
2. b) Déterminons une équation du plan (IGJ ).
Nous savons que tout plan de vecteur normal admet une équation cartésienne de la forme : ax + by + cz + d = 0.
Puisque le vecteur est normal au plan (IGJ ), nous déduisons qu'une équation cartésienne du plan (IGJ) est de la forme : -x + y + z + d = 0.
Or le point J (0 ; 0 ; 4) appartient au plan (IGJ ). Ses coordonnées vérifient l'équation du plan.
D'où 0 + 0 + 4 + d = 0 , soit d = -4.
Par conséquent, une équation cartésienne du plan (IGJ ) est
3. Nous devons déterminer une représentation paramétrique de la droite d , perpendiculaire au plan (IGJ ) et passant par H .
La droite d est dirigée par le vecteur .
La droite d passe par le point
D'où une représentation paramétrique de la droite (d ) est donnée par :
soit
4. On note L le projeté orthogonal du point H sur le plan (IGJ ).
Nous devons en déduire que le point L a pour coordonnées
Par la définition du point L , nous déduisons que le point L appartient à
Le point L appartient à d .
Donc les coordonnées de L sont de la forme
Le point L appartient au plan .
Donc ses coordonnées vérifient l'équation de
Nous obtenons ainsi :
Remplaçons t par dans les coordonnées de L .
Par conséquent, le point L a pour coordonnées
5. Nous devons calculer la distance du point H au plan (IGJ ).
Cette distance est donnée par HL.
Par conséquent, la distance du point H au plan (IGJ ) est égale à
6. Nous devons montrer que le triangle IGJ est rectangle en I .
Montrons que
Par conséquent, le triangle IGJ est rectangle en I .
7. Nous devons en déduire le volume du tétraèdre IGJH .
Rappelons que le volume d'un tétraèdre est donné par la formule où h est la hauteur relative à la base.
Nous obtenons :
Calculons l'aire du triangle IGJ .
D'où
3 points
exercice 4
Un biologiste a modélisé l'évolution d'une population de bactéries (en milliers d'entités) par la fonction f définie sur [0 ; +[
par où t désigne le temps en heures depuis le début de l'expérience.
Affirmation 1 : "La population augmente en permanence". Affirmation fausse.
Etudions la croissance de la fonction f sur [0 ; +[.
La fonction f est dérivable sur [0 ; +[.
La fonction exponentielle est strictement positive sur [0 ; +[.
Dès lors, le signe de f' (t ) sur [0 ; +[ est le signe de (t - 1).
Par conséquent, la fonction f est décroissante sur [0 ; 1].
Donc l'affirmation 1 est fausse.
Affirmation 2 : "À très long terme, la population dépassera 21 000 bactéries". Affirmation fausse.
Calculons
Il s'ensuit que
Puisque la fonction f est croissante sur [1 ; +[, les valeurs de f (t ) tendront vers par valeurs inférieures à
Or
Par conséquent, à très long terme, la population ne dépassera pas 21 000 bactéries.
Donc l'affirmation 2 est fausse.
Affirmation 3 : "La population de bactéries aura un effectif de 10 000 à deux reprises au cours du temps". Affirmation vraie.
Montrons que l'équation f (t ) = 10 admet une unique solution, notée , sur l'intervalle [0 ; 1]
La fonction f est continue sur l'intervalle [0 ; 1] car elle est dérivable sur cet intervalle.
La fonction f est strictement décroissante sur l'intervalle [0 ; 1] (voir "Affirmation 1.")
Selon le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l'équation admet une unique solution notée appartenant à l'intervalle [0 ; 1].
Montrons que l'équation f (t ) = 10 admet une unique solution, notée , sur l'intervalle
La fonction f est continue sur l'intervalle car elle est dérivable sur cet intervalle.
La fonction f est strictement croissante sur l'intervalle (voir "Affirmation 1.")
Selon le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l'équation admet une unique solution notée appartenant à l'intervalle .
D'où, l'équation f (t ) = 10 admet exactement deux solutions sur l'intervalle [0 ; +[.
Par conséquent, la population de bactéries aura un effectif de 10 000 à deux reprises au cours du temps
Donc l'affirmation 3 est vraie.
Publié par malou
le
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