Bonsoir, je bloque sur un exercice qui concerne la convergence en norme infini.Soit f fonction 2Pi périodique,continue,a valeurs dans C et fn fonction 2pi périodoque dérivable,
avec .
Montrer que sup|fn(t)-f(t)| quand t appartient à R, converge vers 0 lorsque n tend vers l'infini.
Pourriez vous m'aider? Merci beaucoup
Bonsoir; oui j'ai essayé de transformer f(x) par l'intégrale que tu donnes mais je n'ai aboutis à rien
Dans un premier temps, arrange l'expression pour te ramener à l'intégrale sur un intervalle qui ne dépend ni de x, ni de n.
Kaiser
P.S : ça sent la continuité uniforme à plein nez !!
C'est ce que j'essaie de faire de me ramener à quelque chose qui ne dépend pas de x mais je ne vois pas comment arranger les bornes de l'intégrale Merci
L'idée est de se ramener à l'intervalle [0,1]
on peut faire ça en deux temps :
D'abord, tu peux te ramener à l'intervalle
Ensuite, tu te ramènes l'intervalle [0,1]
Kaiser
Ok j'ai une petite idée on fait deux changement de variable et on se retrouve a majorer par |f(t/n+x)-f(x)| qui tend vers 0 par continuité de f.
Il me manque juste a prouver que ca converge uniformément
oui mais mieux que ça : en fait, la réponse à cette question est quasiment contenue dans mon message précédent !
Kaiser
En fait je voulais dire qu'on peut majorer par sup(f(t/n+x)-f(x)). Petite question à part: si une fonction tend vers 0, est ce que son sup tend aussi vers 0 ?
Ok mais la je ne vois pas car c'est pas parce qu'elle est continue sur tout segement qu'elle l'est sur R, sauf s'il s'agit du fait qu'elle est périodique
Merci
Bon et bien, je vais cracher le morceau !:D
Une fonction continue et périodique sur est uniformément continue.
Kaiser
En fait, ce n'est pas forcément du cours : c'est souvent en exo qu'on le voit ce truc !
Sinon, admettons temporairement ce résultat (on verra ça après).
modulo ce "détail", comment tu continuerais ton exo ?
Kaiser
J'essaie de revenir à la définition de convergence uniforme mais je n'arrive pas vraiment à écrire la définiton. Pour ce qui est de conclure on va montrer en majorant ce qu'il y'a dans l'intégrale par epsilon et ainsi avec la définition de la convergence uniforme on montre ce que l'on cherche car c'est inférieur à epsilon
Si j'écris: Pour tout epsilon >0 il existe alpha>0 tq t/n<alpha=>|f(t/n+x)-f(x)|<epsilon et apres je prend n supérieur à E(1/alpha) est ce correct??
Pour être tranquille, il vaut mieux prendre .
Sinon, c'est bien ça !
Maintenant, on va montrer le résultat que l'on a admis !
Tout d'abord, on va se fixer un et on cherche tel que ça marche.
A ton avis, d'où va sortir ce ?
Kaiser
En fait j'ai une derniere question avant d'aborder cela: quand on traduit la convergence uniforme ici , on écrit que v/n+x tend vers x ou on utilise la défnition de la limite pour les suites (il existe un N tq pour tout n>N ...).
En fait peux tu m'écrire la convergence uniforme pour la fonction qui nous interesse.
Désolé d'abuser de ta patience
Ah ok je comprend mieu en fait maintenant que tu a mis E(1/alpha)+1 et je pense que ma question est inutile
Pour ce qui est du résultat admis je vais le chercher demain( trop fatigué ce soir) et si je n'y arrive pas je te fais signe.
Merci beaucoup pour ta démarche j'ai appris beaucoup de choses ce soir.
Bonjour kaiser. Je me suis intéréssé à l'exercice qu consiste a montrer qu'une fonction périodique est uniformément continue. En fait elle est ce qu'on peut dire que si elle est uniformément continue sur chaque segment alors elle l'est sur l'union de ces segments?? Il me semble que oui car nous en avions fait la démonstration l'année dernière.
Néanmoins je suis intéréssé par l'autre méthode. Merci
Soit T > 0 et f une fonction T périodique et continue sur , alors f est uniformément continue.
Preuve :
Fixons .
f est continue sur le segment , donc d'après le théorème de Heine, f est uniformément continue sur .
Ainsi, il existe tel que pour tous x et y appartenant à [0,T] l'inégalité implique que
Quitte à diminuer , on peut toujours supposer que (pour être tranquille).
Soit maintenant x et y des réels quelconques vérifiant .
Par symétrie, on peut supposer par exemple que .
Alors il y a deux cas possibles :
1er cas : il existe un entier relatif n tel que x et y soient dans l'intervalle
2ème cas : il existe un entier n tel que
Traitons le premier cas :
on a donc que x-nT et y-nt sont dans l'intervalle [0,T].
De plus,
Donc par définition de , on a
Par T-périodicité de f, on a :
À présent, le deuxième cas :
Or et les réels nT et x vérifient les hypothèses du premier cas, donc .
Pour les mêmes raisons, on a
Ainsi,
Dans tous les cas, on a
D'où la continuité uniforme de f.
Kaiser
Ok et bien merci pour cette démonstration. Cela me parait néanmoins un peu compliqué vu comment la question est posée dans le problème. Derniere petite question, pour le plus petit des alpha n'existe pas forcément?
Merci encore
Je t'en prie !
Ok c'est vrai que c'est beaucoup plus court mais je prend note de la démonstration si j'en ai besoin un jour
Merci pour tout, bonne fin de soirée !
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