Citation :
D'accord du coup dernière question : Est-ce que c'est correct de façon générale de considérer que le fait de faire une intégrale, c'est de vouloir faire une somme de valeurs infinitésimales.
Oui. Pour une fonction continue f sur [a,b], on a
,
ce qui signifie bien que l'intégrale peut s'interpréter comme somme infinie sur une subdivision de [a,b] infiniment fine. D'ailleurs, le symbole intégrale est un S allongé qui signifie Somme.
Citation :
Dans le cas de la neige, on fait la somme des produits entre des petits morceaux de longueur et leur hauteur, on fait ça car on ne peut pas être précis à l'oeil nu du coup l'intégrale nous permet d'avoir des quantités relativement constantes sur un dx et nous facilite la somme.
Si par oeil nu tu veux dire faire une somme finie oui. En pratique, pour calculer la quantité de neige tu pourrais te donner une subdivision finie de l'intervalle [0,3], et sur chaque subdivision tu fais l'approximation que la hauteur est constante, pour pouvoir calculer plus facilement la quantité, puis tu sommes. Bien sûr la somme qui en résulte est seulement une approximation, mais pour avoir une précision infinie il faudrait faire une somme infinie, ce que l'on ne sait pas faire avec l'outil classique de la somme, d'où la nécessité d'avoir recours à un outil adapté : l'intégrale.
Citation :
Pour les probas, on fonctionne de la même façon, c'est ça ?
Je ne sais pas trop ce que tu entends par là. Pour les variables aléatoires à densité, le calcul d'une proba revient à un calcul d'intégrale, donc oui.