Bonjour à tous,
Je souhaiterais avoir votre avis sur la dérivée de la fonction suivante :
f(x) = .
Je trouve personnellement :
f'(x) =
Votre avis sur la question?
Merci.
Je suppose que lambda est indépendant de x.
f = u^v
f ' = v.u^(v-1).u' + u^v.v'.ln(u)
u = x --> u' = 1
v = x^L --> v' = L.x^(L-1)
f '(x) = x^L * x^((x^L) -1) + x^(x^L) * L.x^(L-1) * ln(x)
f '(x) = x^((x^L) + L -1) + L.ln(x) * x^(L - 1 + x^L)
f '(x) = (1 + L.ln(x)) * x^(L - 1 + x^L)
-----
Sauf distraction.
J'ai fait avec une composition de fonction, pourquoi cela ne marche t il pas?
En prenant g(x) = ?
f(x) =
J'ai dû mal appliqué la formule (fog)' = f'(g(x)) x g'(x)
Comment faire en passant par cette méthode?
Merci.
Bonjour,
derby, je pense que c'est un problème d'écriture,
qu'as tu choisi comme applications et telles que soit l'application qui à tout associe ?
A priori, les seules que je vois sont
telle qu'il existe une application définie telle que pour tout , (autrement dit est injective),
et
telle que .
Alors, .
OK, j'ai trouvé comme Rouliane
La question suivante est assez sportive aussi :
Montrer que suivant les valeurs de , la fonction admet soit un maximum, soit un minimum.
Essaye soit de calculer la dérivée seconde, soit de voir si les valeurs de lambda influent sur le changement de signe de la dérivée première.
Quote :
"Essaye soit de calculer la dérivée seconde"
Rappel :
.
PS : En fait, la question suivante nous "oblige" je pense à calculer cette dérivée seconde :
Effectuer un développement limité à l'ordre 2 de f(x) au voisinage de 1.
Un truc de ouf cet exo... (concours inspecteur des impôts 98)
Ok, la forme de J-P est plus intéressante, mais bon... :
f '(x) = (1 + L.ln(x))
Bonjour, derby.
Pour montrer l'existence d'un minimum ou d'un maximum suivant les valeurs de lambda, tu n'as pas besoin de calculer la dérivée seconde. Il suffit d'établir le tableau de variations de (en considérant deux cas: lambda > 0 et lambda < 0).
De la même manière, pour obtenir un développement limité à l'ordre 2 au voisinage de 1, tu n'auras pas besoin de la dérivée seconde.
(en considérant deux cas: lambda > 0 et lambda < 0).
>>Comment justifier cela?
pour obtenir un développement limité à l'ordre 2 au voisinage de 1, tu n'auras pas besoin de la dérivée seconde.
>>Ah oui?
Je réponds seulement (pour le moment) sur la question du minimum ou du maximum. Si lambda est strictement positif, la dérivée est positive pour et négative autrement. f est donc croissante sur et décroissante sur . Cela montre que f admet un minimum en .
Même étude pour lambda <0
f '(x) = (1 + L.ln(x)) * x^(L - 1 + x^L)
et x > 0 --> x^(L - 1 + x^L) > 0 quel que soit L
f '(x) a donc le signe de (1 + L.ln(x))
f '(x) = 0 si ln(x) = -1/L
g(x) = (1 + L.ln(x)) (sur R+*)
g(x) = 0 pour x = e^(-1/L)
g '(x) = L/x
et comme x > 0, g(x) a le signe de L
Si L > 0, g(x) est croissante.
g(x) (et donc f '(x)) < 0 pour x < e^(-1/L) --> f(x) est décroissante
g(x) (et donc f '(x)) = 0 pour x = e^(-1/L)
g(x) (et donc f '(x)) > 0 pour x > e^(-1/L) --> f(x) est croissante
---> f(x) présente un minimum
Si L < 0, g(x) est décroissante.
g(x) (et donc f '(x)) > 0 pour x < e^(-1/L) --> f(x) est croissante
g(x) (et donc f '(x)) = 0 pour x = e^(-1/L)
g(x) (et donc f '(x)) < 0 pour x > e^(-1/L) --> f(x) est décroissante
---> f(x) présente un maximum
Si L = 0, ni max, ni min dans f(x)
-----
Sauf distraction.
OK, si on considère que le domaine de définition Df = *+
Oui, mais c'est normal de considérer R*+ comme domaine de définition.
Car si x < 0, alors x^L < 0 si L > 0 et sauf cas particulier, si L < 0, alors x^L n'est pas réel.
Même si L > 0, si x < 0, on a:
x^(x^L) est un nombre négatif exposant un nombre négatif, et sauf valeur particulière, x^(x^L) n'est pas réel.
Essaie par exemple (-0,12)^(-2,4) à la calculette et tu verras que le résultat n'est pas un nombre réel.
La question du minimum (ou du maximum) étant résolue, je passe au calcul du développement limité d'ordre 2 au voisinage de x=1.
Faire un DL d'ordre 2 au voisinage de x=1 revient à faire un DL d'ordre 2 au voisinage de 0 de h -> f(1+h).
Au voisinage de 0:
(Attention: ce qui précède n'est qu'un résumé)
Pour le DL d'ordre 2 au voisinage de 1.
f(x) = (x)^(x^L)
f '(x) = (1 + L.ln(x)) * x^(L - 1 + x^L)
f ''(x) = (L/x).* x^(L - 1 + x^L) + (1 + L.ln(x)). [x^(L - 1 + x^L)]'
g(x) = x^(L - 1 + x^L)
g(x) = u^v avec u=x et v=L-1+x^L
u' = 1
v' = L.x^(L-1)
g' = v.u^(v-1).u' + u^v.ln(u) v'
g'(x) = (L-1+x^L).x^(L-2+x^L) + x^(L-1+x^L) * ln(x) . L.x^(L-1)
g'(x) = (L-1+x^L).x^(L-2+x^L) + L * x^(2L-2+x^L) * ln(x)
g'(x) = (L-1).x^(L-2+x^L) + x^(2L-2+x^L) + L * x^(2L-2+x^L) * ln(x)
g'(x) = (L-1).x^(L-2+x^L) + (1+L.ln(x)).x^(2L-2+x^L)
f''(x) = (L/x).* x^(L - 1 + x^L) + (1 + L.ln(x)).[(L-1).x^(L-2+x^L) + (1+L.ln(x)).x^(2L-2+x^L)]
f(1) = 1
f '(1) = 1
f ''(1) = L + [(L-1) + 1] = 2L
DL: 1 + (x-1) + (x-1)².L + O(x²)
DL: 1 + x - 1 + L(x²-2x+1) + O(x²)
DL: L + x(1-2L)+ Lx² + O(x²)
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Sauf distraction.
Exact JJa
Mes réponses correspondent à la version du haut de ton intervention.
Si c'était l'autre qu'il fallait prendre, et bien, il faut tout recommencer.
Si j'entre dans ma calculette (3)^3^2 le résultat est 729
Si j'entre dans ma calculette 3^(3^2) le résultat est 19683
Si j'entre dans ma calculette (3^3)^2 le résultat est 729
Donc pour ma calculette, semble être équivalent à , aie aie aie, il semble bien qu'on l'a tous interprété autrement.
Ma calculette évalue donc les puissances de gauche à droite.
Cette évaluation de gauche droite est obligatoire dans les sommes et additions. Est-ce vrai aussi dans le cas des puissances ?
Si quelqu'un a un avis sûr avec des références, je suis preneur.
Bonjour.
Je me permets d'intervenir car ce sujet me rappelle un vieux souvenir : partie d'un sujet donné à centrale en 1967 ou 1968. Je me souviens l'avoir traitée en conservant tout le long la forme exponentielle :
Pour des raisons d'écriture LaTeX, je me permets de remplacer par la lettre "a"
Cette fonction, définie pour x > 0 possède une dérivée qui peut s'écrire :
Le signe ne dépend donc que de l'expression 1 + a.ln(x).
En examinant les cas : a = 0, a > 0 et a < 0, on trouve les résultats suivants.
1°) a = 0. f(x) = x
2°) a > 0. f est décroissante sur , croissante ensuite.
3°) a < 0. C'est le contraire.
Remarque :
Sauf erreur de ma part.
A plus RR.
Selon une convention internationnale, dont je ne retrouve pas les références, l'écriture implicite en omettant les parenthèses est :
a^b^c = a^(b^c) et non pas (a^b)^c
Mais il faut se méfier des calculettes : elles n'ont pas toutes la même logique et ne respectent donc pas forcément la convention. Cela dépend du fabriquant. Normalement, la logique est indiquée dans la notice d'utilisation.
Bonjour
J-P > C'est normal que est équivalent à puisque c'est deux quantités sont égales, non ?
On a bien .
JJa
C'est aussi mon avis, il reste dommage, que maintes calculettes (et parmi les plus répandues) ainsi que beaucoup de logiciels (par exemple le tableur Excel, et bien d'autres) n'emploient pas ce qui est la "convention internationale".
Ce n'est malheureusement pas un cas isolé.
Vieux débat, sur les écarts de définitions utilisées dans les mathématiciens de part le monde.
Amusant le phénomène de "vases communiquants" d'un forum à l'autre !
http://www.forum.math.ulg.ac.be/viewthread.html?SESSID=d2ae1df5fbe60415af5f3e333514bee2&id=38419
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