Bonjour,
Soit une fonction définie sur un intervalle ouvert de classe ().
Soit un point de tel que .
Je voudrais utiliser la formule suivante pour montrer que la fonction continue définie par pour tout est de classe .
Salut romu
c'est bizarre, je ne vois pas de c.
Mais toutes les formules de Taylor restent vraies que a < b ou que a > b et ça reste vrai pour n'importe quel point différent de a et b.
Kaiser
Bonjour Kaiser,
oui pardon, je sias pas pourquoi, j'ai rajouté un bout de la formule de Taylor-Lagrange, il n'y a pas de c.
Merci.
ok donc on a ,
donc je vois bien que est de classe (même ),
par contre c'est pas clair que est de classe .
Je ne te conseille pas de faire comme ça : utilise plutôt la formule de Taylor Lagrange avec reste intégrale à l'ordre 0 (essaie d'exprimer g sous forme intégrale)
Kaiser
euh la version de la formule de Taylor-Lagrange que j'ai n'a pas de reste intégrale,
ellle dit que
Je n'ai pas dit de ne pas utiliser la formule de Taylor sans reste intégrale, je te demande d'utiliser la formule de Taylor Lagrange avec reste intégrale (c'est-à-dire la formule de ton premier message) avec n=0.
Kaiser
Ah oui d'accord, effectivement je me compliquais la vie.
Donc en suivant ton indication,
je trouve que ,
mais je ne vois toujours pas comment montrer que est de classe .
A la limite, en utilisant le critère de dérivation sous l'intégrale je peux montrer que est dérivable, mais après pour dire qu'elle est de classe c'est pas clair.
Et c'est peut être sortir le marteau piqueur que de passer par ce genre de critère ici, non?
Effectivement, je pensais à ceci : il suffit de montrer que les dérivées successives de l'intégrande par rapport à x sont majorées par une fonction indépendante de x et intégrable (ce n'est pas si bourrin que ça car la démo de ce théorème dans ce cas précis est assez simple : on se trouve dans de bonnes conditions).
Cela dit, si ça te dérange tellement d'utiliser ce théorème, tu peux toujours dire que ta fonction g est de classe en dehors de a et tu prouves qu'elle l'est en a en utilisant le théorème de prolongement des fonctions de classe (avec ici p=k+1).
Kaiser
Je ne suis pas sûr de connaître ce théorème de prolongement des fonctions de classe .
On avait eu en exo cette proposition qui dit que
du genre :
pas exactement :
soit I un intervalle ouvert, a un point de I ou une extrêmité de I et g une fonction définie sur
On suppose que g est de classe sur .
On suppose également que pour tout entier k compris entre 0 et p, admet une limite finie en a que l'on note , alors g est prolongeable par continuité en a en une fonction de classe sur , fonction que l'on note encore g et qui vérifie :
pour tout k compris entre 0 et p .
Kaiser
Le critère de dérivabilité pour les intégrales dépendant d'un paramètre que j'ai est celui-ci:
déjà, ici, tu peux te passer du presque partout : tout est bien gentil, tout est continue, tout est suffisamment régulier et tout le monde est content.
Plus sérieusement, il faut commencer par se placer sur tout segment car dans l'hypothèse de domination, on risque d'avoir des problèmes aux bord de l'intervalle et les fonctions que l'on intégre étant continues, elles sont bornées sur les segments et la fameuse fonction g que l'on va trouver est tout simplement une constante.
Kaiser
ok, et on peut aussi en parler sans notion de mesure j'imagine.
i) pour tout , la fonction est dérivable sur ;
ii) la fonction est continue sur un compact donc atteint son sup en un point .
Et donc
Donc les conditions sont vérifiées pour dire que g est dérivable.
Et après j'étends le résultat par récurrence jusqu à , mais ça ne montrera pas la continuité de , non?
mais je viens de me souvenir qu'il y a aussi un critère de continuité sous l'intégrale qui doit pouvoir résoudre le problème.
En fait, le théorème que tu possèdes a une version" de classe " : si l'intégrande est de classe et qu'on a l'hypothèse de domination pour chaque dérivée alors l'intégrale à paramètre définit une fonction de classe .
Kaiser
Tu as un lien où ce théorème est présenté, j'aimerai bien lire la démo (ces histoires de me perturbent fortement )
cela dit, si tu ne disposes que de ce théorème de dérivation ainsi que du théorème de continuité, comme tu le fais remarquer, tu peux t'en sortir : tu montrer que c'est k fois dérivable à l'aide de ton théorème de dérivation (par récurrence, c'est une bonne idée) et tu montres que la dérivée kième est continue grâce à ton théorème de continuité.
Kaiser
oki, et dans mon post de 19:29, il n'y a pas d'erreur? tu avais dit qu'il fallait se placer sur tout segment , j'ai pas trop compris, mais si le segment des c'est bon pour la domination par une constante, non?
justement, il y a un hic : tu es en train de fixer x et tu prends le sup en t. En d'autres termes : ton M dépend de x.
C'est pour cela que l'on doit se placer sur un segment J inclus dans I et sur lequel x varie.
Voici un exemple qui te confrontera à la nécessité de se placer sur un tel segment pour obtenir la domination.
On prend I=]-1,1[, a=0 et pour tout t dans I.
Peut-on majorer f(a+(tx-a))=f(tx) pour x dans I et t dans [0,1] par une fonction intégrable et ce indépendamment de x ?
Kaiser
ce n'est pas tant le fait que ça tende vers l'infini : c'est plutôt le fait que 1/-t-1) n'est pas intégrable en 1 (plus précisément, une fonction qui dominerait indépendamment de x serait nécessairement supérieur à 1/(t-1) et donc c'est absurde.
Tu vois donc qu'on est obligé de s'éloigner du "bord" pour se placer sur un segment, là où tout se passe bien.
Kaiser
Bonjour,
voilà la suite de l'exercice, je rappelle la première question au passage:
Salut romu
Commence par exprimer la dérivée (p+1)-ième de f en a en utilisant g (notations de la question 2)
Kaiser
Je reprends cet exo que j'ai du laisser de côté.
En suivant l'indication de Kaiser, il existe d'après (2) une fonction de classe telle que
, pour tout .
.
On a
...
donc
ce qui est contradictoire avec les hypothèses de départ, je ne vois pas où est mon erreur
Bon en fait j'ai essayé plutôt autre chose:
d'après (2) il existe une fonction de classe tel que
.
Donc on doit avoir
ie
Si est bien définie elle est bien de classe (car composition de fonctions de classe ) et on peut déduire le reste de la question par le théorème d'inversion locale
car .
Il reste donc à trouver un voisinage de sur lequel est bien définie, ie sur lequel est de signe constant et c'est là que je bloque.
Maintenant il s'agit de reprendre l'exo (citation du 30/01/2008 à 21:01) en supposant que est à valeurs dans , et voir ce qui change.
Donc pour la (1) et la (2) je retrouve les mêmes résultats en passant par les composantes et en utilisant (1) et (2) du cas où est à valeurs réelles précédemment montré,
le seul changement est que est à valeurs dans .
En revanche pour la (3) j'ai l'impression qu'il y a pas mal de choses qui change.
Voilà ce que je trouve:
On suppose maintenant que est nulle exactement à l'ordre au point , ie que
et
D'après le cas réel (3) montré avant, pour tout il existe un intervalle ouvert et contenant , un intervalle de contenant 0,
et une bijection de classe et d'inverse également tel que
où si est pair, et si est impair.
est donc une bijection de sur de classe mais là je ne sais pas si son inverse est également ?
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