Bonjour à tous,
Je voudrai avoir les idées claires sur la notion d'équivalence entre les suites (et donc entre les séries), c'est pourquoi je souhaiterai pouvoir répondre sans difficultés à un certain nombre de questions ci-dessous.
Pourriez-vous m'aider à voir si mes réponses sont correctes et me donner des pistes pour répondre aux questions dont j'ignore encore les réponses ?
1) Deux suites qui ont la même limite sont-elles équivalentes ?
>>NON, par exemple, tendent vers 0 lorsque n tend vers mais n'est pas équivalente à .
2) Quel est l'équivalent le plus simple d'une suite de limite finie a ?
>>Je dirai a (mais peut être à condition que cette limite soit non nulle) car on aurait bien avec qui tend vers 0 lorsque n tend vers l'infini.
3) Deux suites telles que sont-elles équivalentes ?
>>NON car si on prend alors la différence tend vers 0 mais les deux suites ne sont pas équivalentes.
4) Si deux suites sont équivalentes alors a-t-on ?
>>NON car on bien l'équivalence mais la différence tend vers 1.
5) Les équivalentes suivants sont-ils vrais, et y en a-t-il un qui soit plus précis que les autres ?
>>Je dirai le 3è est plus précis.
6) On trouve comme résultat du développement limité d'une suite dépendant d'un paramètre la chose suivante: . quel est l'équivalent de ?
>>Je dirai que
7) Si alors
>>Si alors par définition, cela veut dire qu'il existe une suite qui tend vers 0 en l'infini tel que .
Or donc
8) Réciproquement, si alors il existe tel que avec
>>si alors il existe qui tend vers 0 quand n tend vers l'infini tel que on peut alors poser et le tour est joué ?
9) Si alors ?
>>Je prends on a bien l'équivalence mais alors que n'est pas équivalent à 0.
10) Si alors ?
>>Je dirai non avec ; et
11) Si alors ?
>> J'ai tenté avec la définition car je ne trouve pas de contre exemple.
En fait en parant de il existe qui tend vers 0 quand n tend vers l'infini tel que et en prenant la valeur absolue, j'ai bien donc le résultat attendu non ?
12) Si alors ?
>>Je dirai non, ça dépend de ce que fait le car n'a aucune raison de tendre vers 1 si par exemple.
Si est un entier positif alors ça marche.
Par contre, si je doute...
13) Si sont deux suites de réels strictement positifs alors a-t-on ...
i) si les deux suites ont une limite finie autre que 0 et que 1 ?
ii) si les deux suites tendent vers 0
iii) si les deux suites tendent vers 1
iv) si les deux suites tendent vers
>>pour iii) j'ai déjà répondu avec et
Auriez-vous des idées pour les autres ?
Merci d'avance de vos commentaires et remarques !
4) correct. Bonus: Est-ce que est vrai ?
5) les trois équivalents sont corrects et disent exactement la même chose. Aucun d'entre eux n'est plus précis que les autres.
10) ce que tu as fait est correct. Quid si on parle de suites à valeurs positives ? Et si ?
12) oui. Mais est-il vrai que si et sont équivalentes et strictement positives à partr d'un certain rang alors pour n'importe quel z complexe ?
11) Appliquer la question bonus du 12) à et avec
13) (iii) déjà traité
(i) ça s'appelle la continuité du log
(ii) consiste à revenir au (iv) en considérant et à la place de et
(iv) si alors . tend vers l'infini donc un o(1) est aussi un
4) est faux car le quotient tend vers e et pas vers 1 si je prends les mêmes et
5) ok.
10) Si alors
donc donc et donc d'où (la relation "est équivalent à" est une relation d'ordre sur l'espace des suites réelles donc elle est transitive non ?)
J'imagine que si les suites sont à valeurs positives, ça marche, mais je n'arrive pas à le démontrer clairement.
Je pars des hypothèses: et
Je regarde mais je ne vois pas comment poursuivre...
12) le cas complexe m'échappe effectivement...
Je réfléchis pour la suite.
Bonjour,
Tu n'es pas si nul que ça !
Question 6) : et si ?
Dans la formulation de l'énoncé de cette question, il y a une erreur assez fréquente : parler de "L'équivalent" comme s'il n'y en avait qu'un seul ! Il n'y en a qu'un seul si on précise qu'on le veut sous la forme .
Je reviens.
Je bloque vraiment sur la question 10) lorsque les suites sont à valeurs positives, auriez une idée pour poursuivre mon raisonnement ?
Pour la 12) dans le cas où est un complexe, je ne sais même pas comment commencer...
Pour 11), j'ai saisi en supposant 12 démontré correctement, ce que je ne parviens pas encore à faire.
Pour 13) i), oui mais comment justement le montrer proprement ?
Si je pars des hypothèses :
et
On sait aussi que donc il existe tq alors j'obtiens et si je pose qui tend vers 0 quand n tend l'infini, je suis coincé car j'aurai voulu que ça tende vers 1...comment m'en sortir ?
Pour 13) iV) je comprends jusqu'à
10) Quand deux suites sont équivalentes, on a . De plus, si alors .
preuve: , ce qui est exactement la définition de .
Lien avec le 10) : transitivité de la relation ~.
Dans le cas où w n'est pas forcément négligeable mais positive . Or, . L'explication est la même que pour 13)(iv).
Si et alors .
preuve: tout est strictement positif, donc , ce qui veut bien dire que est négligeable devant .
Pour 13)(i), c'est littéralement la continuité du log. Être équivalent à une constante non nulle (et différente de 1, ici) c'est exactement la même chose que de tendre vers cette constante.
Enfin, pour le 12), si u et v sont à valeurs strictement positives, .
Or, tend vers 1. Par continuité du log en 1, tend vers 0.
Par continuité de l'exponentielle en 0, tend vers 1, ce qui veut bien dire que
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