Bonjour,
J'aimerais comprendre le point suivant :
Pourquoi une fonction contractante sur un intervalle I admet forcément un point fixe unique sur I ?
Si quelqu'un peut m'apporter quelques lumières à ce sujet.
Merci
Bonjour,
Essaie sur une fonction ad hoc ,
contractante , tu obtiendras des intervalles
emboîtés de plus en plus petits...
Alain
Je te remercie.
Il y a manifestement quelque chose que je n'ai pas saisie ... je m'explique :
Si je prends sur ]1,2[, si je ne m'abuse elle est contractante sur cet intervalle.
Pourtant, il n'y a pas de point tel que f(x0)=x0
Je me permets de réitérer ma question, afin que la réponse potentielle soit en adéquation avec celle-ci.
Pourquoi une fonction contractante sur un intervalle I admet forcément un point fixe unique sur I ?
Bonjour Leo
Il faut une fonction définie sur un intervalle I à valeurs dans le même intervalle I. D'autre part, par contractante on entend il existe k tel que et
Ce n'est pas le cas de
sur ]1,2[. En principe on prend plutôt des segments...
Bonjour Camelia,
C'est une notion totalement nouvelle pour moi, et je livre en "bloc" mon incompréhension.
Ce que j'en ai compris (et peut-être mal compris), c'est qu'une fonction contractante sur un intervalle I serait une fonction k-lipschitzienne sur ce même intervalle, mais avec 0<k<1.
De ce fait, sa croissance ne peut être nulle, ni supérieur à 1.
Dans ce cas, sur [2,3] ( [1,2] n'étant pas le bon exemple), dans quelle mesure ne serait-elle pas contractante ?
Par contre, elle ne peut avoir un point fixe sur cet intervalle.
Donc je ne comprends pas.
Bonjour.
Bonjour Arkhnor... et la stabilité de l'intervalle est essentielle!
f(x)=x/2 est contractante sur n'importe que [a,b] (avec a > 0) mais n'a aucun point fixe!
Merci Arkhnor, et merci Camelia,
Et bien voilà, nous y voici.
Théorème du point fixe.
Soit I un intervalle fermé et borné et soit une application contractante de I sur I. La fonction
admet un point fixe unique a , qui est limite de toute suite (un) définie par U0
I et Un+1=
(Un)
Il y aurait donc une notion essentielle que j'aurais omise, à savoir celle rappelée par Camelia à 14:00
En me permettant une question béotienne, avoir f:II
voudrait donc dire qu'on a f tel que si on prend un x I, alors on doit avoir f(x)
I
C'est cela ? (désolé, je le dis avec mes mots à moi).
Sans cette condition, point de salut pour une fonction qui se dirait contractante ?
Oui, bien sur, il faut une application contractante d'un intervalle fermé dans lui-même. (et il faut que l'intervalle soit non vide aussi, on y pense jamais, mais c'est aussi essentiel !)
Pour la preuve, on prend un quelconque. (celui qu'on veut, l'important est qu'il y en ait au moins un)
On considère ensuite la suite définie par récurrence par la relation
.
On montre que cette suite est de Cauchy. Par conséquent, elle convergence, et la continuité de montre que la limite est un point fixe.
L'unicité se traite par l'absurde.
Oui, c'est celà et c'est essentiel... dans les cas d'application du théorème, en général la difficulté est de trouver un bon intervalle. Le fait qu'elle soit contractante sort la plupart du temps tout cuit du théorème des accroissements finis!
Zut, problème de manip.
Je voulais dire :
f(x)=x/2 est contractante sur n'importe que [a,b] (avec a > 0) ==> mais Prenons I=[2,4], on n'a pas f : I dans I , puisque f(2)=1 et f(4)=2
Le lien était une erreur, je reprenais juste la phrase de Camelia.
Donc si j'ai bien compris, il est important de lire le théorème dans "le bon sens" ....
Soit I un intervalle fermé et borné ==> déjà dans mon premier exemple, ce n'était pas le cas ...
et soit une application contractante de I sur I. ==> certes contractante, ce qui n'était pas le cas pour
sur [1,2], mais il faut en plus qu'on soit de I dans I (donc que le I "antécédent" contienne le I "image" (comme c'est bien dit ...
)
La fonction admet un point fixe unique a , qui est limite de toute suite (un) définie ......
Effectivement, y'a encore du boulot ...
Merci beaucoup à tous les 2.
Oui, c'est certain. Et pas que dans les maths ...
J'ai lu récemment un excellent article s'intitulant "Pourquoi le niveau de vie peut diminuer alors que le pouvoir d'achat augmente ?".
Comme quoi, bien cibler ce sur quoi on parle est essentiel pour en débattre.
Mais dans le domaine qui nous importe présentement, j'apprends ... d'où mes flottements.
Merci Camelia et Arkhnor.
Camélia ?
Est-ce que l'idée qu'on a évoquée, par rapport aux intervalles, le fait que le I "antécédent" contienne le I "image" , c'est ce qui s'appelle un intervalle stable par la fonction considérée ? (ton post de 14/06)
Merci
Si est une fonction une partie A de E est dite stable si
. L'image de A est contenue dans A. Le mot antécédent n'a pas grandchose à faire ici...
Le mot "antécédent" était à remettre dans le contexte de mon post de 25-01-12 à 14:34 ..................
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