Bonsoir ;
Sur un autre forum j'ai lu l'énoncé suivant :
est une suite réelle décroissante vers zéro.
est une suite de (c'est à dire que pour tout entier ).
On suppose que la série converge.
Montrer qu'alors
Remarque:
Dans le cas particulier où tous les valent on retrouve le résultat classique .
Bonjour elhor_abdelali.
Ne peut-on pas écrire que :
On se ramène alors au résultat classique que tu rappelles.
Cordialement RR.
Bonjour,
Une petite question même si c'est pas vraiment le sujet : ça vient d'où le "résultat classique" que lim ?
Si je définit la suite par , j'ai bien une suite décroissante vers 0, et la limite de vaut 1 !
je ne vois pas mon erreur ( ou ce que je n'ai pas compris ) ??
Le fait que la série converge implique que la suite converge vers 0. Mais je ne vois toujours pas le rapport avec
Dans le cas où tous les an valent 1, il faut alors que la série xn soit convergente, ce qui n'est pas le cas pour .
Par contre, je ne vois pas non plus comment prouver que .
plus RR.
Bonjour,
pour le resultat classique il faut utiliser le critere de Cauchy entre n et 2n par exemple et la decroissance de xn.
Raymond on peut pas se ramener comme ca au résultat classique car il est vrai qu'en tous les a_i valent 1.
Si tu prend a_n=(-1)^n ca marche plus avec x_n=1/n mais cependant le résultat (a0+...an)x_n marche encore il doit falloir ruser mais j'ai pas trouvé la ruse
Bonsoir tout le monde!
Raymond, avec ton expérience du forum,tu devrais avoir conjecturé que les topics d'elhor se résolvent rarement au premier post...
Bonsoir Cauchy et Jeanseb.
Jeanseb, ta sagesse est à prendre en considération. En effet, je n'ai JAMAIS trouvé une question posée par elhor !
Cauchy, je vais essayer comme toi de "ruser".
A plus RR.
Pour l'analogue avec les intégrales il me semble que j'arrive à le démontrer en suivant la même démarche que là : .
Ceci en supposant que pour une variable aléatoire X qui a une densité mais on doit pouvoir l'adapter pour une fonction dérivable.
Ensuite ça doit marcher pour les séries en adaptant la démarche pour les intégrales.
C'est ça l'analogue de l'intégration par parties pour les séries ? :
(à quelques petites fautes d'indices près ?)
Donc voilà ce que ça donne dans le cas où la série converge et sans condition sur la suite (à moins que quelque chose ne m'échappe) :
On pose . On a (sommation par parties, d'ailleurs y'a une faute dans Wiki)) :
(*)
D'autre part :
Donc
En faisant tendre N vers l'infni dans (*) on en déduit c'est ce qu'il faut démontrer.
Il n'empèche que la méthode de stokastik me fait penser à la sommation d'Abel. Je pense que c'est dans cette voie qu'il faut creuser.
A plus RR.
Sur Wiki c'est écrit que la sommation d'Abel c'est un autre nom de la sommation par parties que j'ai utilisée
À quel endroit Rodrigo ?
Pour ma part j'ai un doute quand j'intervertis la sommation, c'est ok si les sont positifs mais sinon ?
Je pense avoir trouvé une démo, mais elle est plutot longue et un peu parachutée, y a ptetre moyen de l'améliorer...j'en donne les grandes lignes
On pose , de manière analogue à la transfo d'Abel on démontre que
A partir de là on distingue 2 cas.
1er cas
Il existe tel que pour , est du signe de On peut supposer (sans restreindre la généralité) que ce signe est positif.
Donnons nous alors .
Prenons alors m>N, la pseudo transfo d'Abel donne alors
En utilisant la décroissance de x_n.
En faisant tendre p vers l'infini à m fixé on a . Donc la lim sup de est plus petite qu'epsilon et par suite cette limite existe et elle est nulle. (On rapelle que A_n x_n positif pour n assez grand)
Je poste le deuxième cas dans quelques minutes!
Il y a un petit oubli je réécris la 5ème ligne en partant de la fin
Prenons m>N on a
J'avais oublié un
1er cas : je ne comprends pas bien ta condition que est de signe constant à partir d'un certain rang. J'ai l'impression que tu utilises ça pour supprimer le 2ème terme de la "pseudo transfo d'Abel" (que je n'ai pas le courage de vérifier), comme si ce terme était négatif (pas sûr de comprendre) et je ne vois pas pourquoi c'est la bonne condition
Si n'est pas de signe constant au voisinage de l'infini, on pleure un peu d'abord mais y a finalement moyen de s'en sortir!
On peut construire une fonction d'extraction telle que pour tout n et de signe constant entre et , notons que comme prend ses valeur dans -1,1, on a .
On applique alors la pseudo transfo d'Abel avec
On a
Les et les sont postif
En prenant p d
Désolé erreur de manip, je continue
En prenant p dans Les sont alors de signe constant sur .
Donc et sont de même signes.
Donc
Comme et , on déduit
Donnons nous alors , Il existe N0 tel que pour N>N0, on ait pour p pas trop grand
ainsi que d'aprè ce qui précède.
Soit alors
Si il existe tel que c'est gagné!
Sinon p>1.
et comme on l'a prouvé.
Dans tout les cas ça fonctionne bien!
Le problème de ta preuve skolastik est le pasage un peu élliptique apès ton dernier "Donc" quand tu manipule des sommes infinies sans te soucier de leur convergence.
Y a quelques erreurs de frappes dans ma preuve (à un moment c'est un N dans les bornes d'une somme et pas un n qui est l'indice de sommation, je la retaperai mieux et la posterai plus tard!)
Oui dans mon premier cas on peut éliminer la deuxième grosse somme dans la pseud transfo d'Abel, puisque ses termes sont positifs et qu'il y a un - devant!
J'ai oublié un détail important dans le premier cas on se fixe m tel que Am soit minimal (avec m plus grand que le rang à partir duqeul tous les An sont de signes constants)
Tu es d'accord que ma preuve est ok si les sont positifs ? (auquel cas mon interversion est justifiée).
Je regarde la tienne...
Voila la solution fraichement tapée!
On a
Ce qui donne (*)
On distingue alors 2 cas
On peut trouver tel que soit de signe constant pour . On suppose ce signe positif.
Soit
On peut trouver tel que pour on ait
Prenons alors tel que ce qui est possible puisque "vit" dans .
On a alors par (*)
Puisque est minimal et décroit!
En faisant tendre vers à fixé. On obtient Donc pour assez grand
Traitons le 2ème cas.
Cette fois n'est plus de signe constant au voisinage de l'infini. On peut néanmoins construire fonction d'extraction telle que soit de signe constant sur , avec .
On peut de plus supposer
La formule (*) donne avec
Choisissons alors tel que les soient de signe constant sur ce qui est possible.
On a alors
Notons que le majorant peut être rendu arbitraiement petit pour peu que soit assez grand puisque c'est la tranche de Cauchy de qui converge.
De plus et qui tend vers .
Dans tous les est de la forme avec un certain , et la discussion précédente montre que pour tout , peut être rendu arbitraiement petit pour peu que soit assez grand.
D'ou le résultat
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