Bonjour !
Dans l'objectif de mieux comprendre le lien entre les suites et la topologie (et répondre à l'ancien exercice ) j'ai essayé de démontrer la propriété suivante :
"Soit A une partie non vide d'un espace métrique (X,d).
Pour tout xX, on a :
d(x,A)=0 (an)A/ x="
J'ai réussis pour la réciproque mais pour l'implication, il est écrit dans la correction :
"Supposons que d(x,A)=0.
Pour tout n , il existe anA/ d(x,an)
Je comprends pas pourquoi ..
Bonsoir. On peut vérifier que x est adhérent à A, ainsi formulé tu dois voir pourquoi on choisit de tels
Ou tout simplement, comme pour arbitraire, on peut trouver tel que (sinon l'inf ne vaudrait pas 0). On applique ensuite cela à et on choisit un ...
Bonjour AnneDu60.
Tu dois revenir à la définition de la distance d'un point à une partie A d'un espace métrique pour comprendre bien et atteindre ton objectif : "comprendre le lien entre les suites et la topologie"
Par définition, .
Maintenant, tu dois te servir de ce que tu sais de la borne inférieure d'une partie de .
0 sera la borne inférieure d'une partie X de si : 0 minore X et c'est le plus grand minorant.
Donc pour tout , et en particulier, pour , il existe (sinon, comme SkyMtn te l'as dit, l'inf ne vaudrait pas 0)
En posant tu as ce que l'on cherche. Au de la phrase ci-dessus correspond un de A qui vérifie .
Notes :
- il est tout-à-fait possible de prendre dans le cas où
- Mais si , alors on devra se contenter d'un qui sera "très proche" de x.
Alors j'essaye.
Soit xX.
On pose E={d(x,a), aA}
E est un partie non vide de et minorée par 0 donc inf(E) existe.
inf(E)=d(x,A).
En revoyant mon cours de L1 :
Soit X non vide, m=inf(X) >0,xX/ x<m+
(je vais m'aider de cela)
On a que : >0,yE/y<d(x,A)+
Donc : >0,aA/ d(x,a)<d(x,A)+
Donc : >0, aA/ d(x,a)<
Donc n, anA/ d(x,an)<
Juste une petite précision :
Définition : "Une suite (xn)X converge vers x d(x,xn)=0"
Mais je suis pas d'accord ..
C'est pas une définition mais une propriété !
En supposant que xn=x.
Comme d est continue.
d(x,xn)=d( x, xn)=d(x,x)=0 ?
La suite u : X converge vers x signifie que
la suite n d(x , u(n)) converge vers 0 . C'est une définition .
D'accord, admettons que ce soit une propriété, mais alors quel sens donnes-tu à ?
Pour revenir à ta rédaction, je trouve maladroit d'écrire "", tu prétends pouvoir choisir de manière unique ton (pour définir ta suite) mais en pratique c'est plutôt ardu
Le quantificateur existentiel permet d'instancier un nouvel objet sur le moment, un à la fois, mais jamais plusieurs d'un coup (pour chaque dans ) bien que ce soit tentant. Tu dois préciser que tu en choisis un pour chaque (on marque l'emploi d'un axiome particulier).
Tu peux dire :
Puisque , pour tout , il existe pour lequel .
En particulier, en fixant , on peut choisir un tel élément, noté , vérifiant .
On définit ainsi une suite d'éléments de qui converge vers .
edit : il serait même plus correct d'écrire "Choisissons pour chaque un élément vérifiant " pour bien se rendre compte qu'il ne s'agit pas que d'un "quantificateur existentiel".
La topologie sur un espace métrique est définie à partir d'une distance.
Mais la notion de limite d'une suite est définie à partir d'une topologie.
Donc fondamentalement la définition de la limite à partir de la distance ne peut être qu'une propriété.
Mais la topologie et la métrique sont si intimement liées via une base de topologie par les boules ouvertes que l'on peut considéré que la définition via la distance est une ... définition.
@SkyMtn : si pour chaque n entier on peut choisir un élément a de A, alors cela signifie précisément que (n)(aA)...
L'utilistation du n'implique l'unicité ni à priori ni à posteriori...
Donc, oui, l'écriture d'AnneDu60 est correcte.
Bonjour
SkyMtn :
J'imagine que vous parliez de l'axiome du choix (je pense pas utile que vous me l'expliquiez maintenant car ce n'est pas de mon niveau)
Oui c'est ce que je fais, pour chaque n, on trouve un anA tel que ...
Soit (X,d) un espace métrique.
Soit (un)X.
Vous me demandez de donner un sens à
Je dirai naïvement que sa définition de base est que :
>0, N/ n>N, d(x,xn)<
C'est en utilisant la définition de la continuité de d qu'on arrive à dire que
=0.
jsvd : "Donc fondamentalement la définition de la limite à partir de la distance ne peut être qu'une propriété." Donc j'ai raison ?
La définition de c'est :
La définition de : ...
Or , du coup c'est exactement la même chose, indépendamment de la continuité...
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