Salut,
Dans mon cours on définit la topologie quotient à partir d'un espace topologique , un ensemble
et une application continue surjective
par
{
}
Dans le cas ou =[0,1],
=]0,1[
, j'ai juste l'impression que ici la topologie quotient est juste la topologie induite par la distance euclidienne sur ]0,1[, c'est ça ?
À ta surjection est associée une relation d'équivalence (et réciproquement une surjection est canoniquement associée à toute relation d'équivalence donnée).
Et tu as un isomorphisme entre X/~ et Y. Pour être tout à fait clair, elle est donnée par x~y ssi q(x)=q(y).
Prends la relation d'équivalence qui envoie sur
et telle que 0 et 1 ont la même classe. Ca revient à demander que
et q(0)=q(1).
Quitte à composer q par une bijection qui réordonne tout ça, on est si tu veux dans la situation où q(x) = x sur ]0,1[ et
A quoi est homéomorphe le quotient à quoi à ton avis ? Sachant ce que j'ai mis en rouge, ça te dit à quoi ressemble Y avec cette topologie.
Merci pour ta réponse,
Je dirais que X/~ ressemble à un cercle obtenu en joignant 0 et 1 ensemble, mais je dis cercle comme ça, je vois pas pourquoi ce serait pas une forme quelconque joignant 0 et 1.
On a bien que X/~={{x}|x]0,1[}
{0,1} non ?
Pourquoi pas essayer f:X/~S1 définie par :
f({x})=e2xi si 0<x<1
f({0,1})=1 sinon
comme homéomorphisme
Bonjour,
Ton premier post n'est pas très correct.
On a un espace topologique et une application surjective
(on ne la suppose pas continue au départ). La topologie quotient sur
donnée par
est la topologie la plus fine rendant l'application
continue, c.-à-d. la topologie dont les ouverts sont les parties
de
telles que
soit ouvert dans
.
Dans ton exemple, tu n'as pas donné l'application . On suppose que c'est l'application définie par
si
et
.
Tu peux effectivement démontrer que défini par
si
et
est un homéomorphisme.
Oui on ne la suppose pas continue c'est vrai.
A ce propos, si on suppose que est continue sur une topologie
, et qu'on prend
un ouvert de la topologie quotient, on a que
donc
Donc
Mais si , on a également
par continuité de
donc
par définition de la topologie quotient.
J'ai donc l'impression que c'est la seule topologie qui rend continue. Et j'ai du mal à voir intuitivement pourquoi elle est fine, puisque j'ai l'impression qu'on prend tous les ouverts possibles de Y dans la topologie quotient.
D'accord merci
Je me doute que c'est faux, mais je ne vois pas pourquoi. Les arguments sont simples, et si je pose la question ici c'est que je n'arrive pas à voir pourquoi j'ai tort. Je suis conscient que je n'utilise pas la surjectivité dans mon raisonnement, mais peut être qu'elle ne sert que pour montrer que la topologie quotient est bien une topologie.
Puisqu'il faut mettre les points sur les i :
C'est toujours mieux.
J'avais mal compris le sens de topologie la plus fine, que je voyais comme topologie la plus grossière, donc j'ai du mettre ça pour faire marcher le théorème, à mon sens c'était le 2ème paragraphe qui était faux. C'est bon maintenant.
Merci, et je suis vertigineusement attristé de vous avoir fait mettre les points sur les i.
As-tu vraiment vu ton erreur ?
Ton "donc" veut dire que tu raisonnes de la manière suivante : si est continue et si
est ouvert, alors
est ouvert.
On a aucune garantie que , il faudrait supposer par exemple que
soit ouverte.
La définition de continuité nous dit que si est ouvert,
est ouvert, pas l'inverse.
Bon, maintenant as-tu compris l'erreur de ton donc dans le premier paragraphe de ton message ci-dessus ?
Par ailleurs, il n'est pas vrai que supposer ouverte arrangerait les choses.
C'est ce que j'essayais de dire, le donc n'est pas vrai car l'implication est dans l'autre sens. Ici on ne peut pas dire que si X alors
Ah bon ? Si l'application est ouverte on a pourtant que si ,
X, et comme
est ouverte on a
or comme
est surjective,
Oui, tu as raison pour le cas d'une application ouverte. J'avais oublié la surjectivité.
L'exemple n'est pas une application ouverte.
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