Bonjour ;
Soit une application vérifiant : .
Prouver que
bonne réfléxion
Volontier lafol ;
Dans l'équation fonctionnelle le terme de gauche ne change pas si on remplace par
il en va donc de même pour le terme de droite ce qui donne la relation valable pour tout réel .
En faisant et en notant on a pour tout réel ,
l'application affine étant clairement surjective (voir même bijective) on conclut que prend toutes les valeurs réelles.
si est un antécedent de on a ce qui veut dire que l'unique antécedent de par est
et comme est aussi antécedent de (relation en rouge) ... (sauf erreur)
elhor>> dsl de poster toujours des hors-sujet sur tes topics .. je voulais juste te demander un truc: j'ai eu un 15.93 en bac, tu penses vraiment que je peux être accepté en Med V... (j'ai un grand doute )
merci et désolé encore une fois pour ce HS
C'est pas grave monrow
OK pour la moyenne en bac mais cela dépend aussi (je crois) de ton classement parmi les élèves de ton établissement .
j'étais le premier mais ils prennent combien de chaque établissement en général? (merci pour ta réponse )
Kevin>> Ici au Maroc, c'est pas comme la France.. Tu peux être premier de ton lycée et ne pas être accepté
Bonjour (je l'avais préparé avant de voir l'indication, mais nous sommes sur la même longueur d'onde).
1) En prenant z quelconque, x=0 et y=(z-f(x)2)/2 on voit que z est dans l'image de f et donc f est surjective.
2) En prenant y=0 on voit que f(x2+f(0))=f(x)2=f(-x)2, donc
3) Soit y>0 et supposons que f(y)0. En prenant on a
ce qui est impossible. En tenant compte de 2) ceci prouve que
4) Comme f est surjective, 0 a un antécédent qui ne peut-être que 0 d'après 3). On a donc
5) Maintenant (en prenant x=0) on sait que pour tout y, f(y+f(y))=2y. Mais alors
3y+f(y)=(y+f(y))+f(y+f(y))=2(y+f(y))=2y+2f(y)
d'où
Merci elhor, c'est le genre d'exo très gratifiant; enfin, quand on y arrive!
Bonjour Camélia ;
OK pour
mais je n'ai pas bien compris ;
On peut toujours arranger les choses
Tu as montré (implicitement) que l'image par d'un réel positif est positive chose qui peut d'ailleurs se voir directement de la relation :
(obtenue en faisant dans notre équation de départ)
Tu peux maintenant essayer de prouver que est une bijection de vers lui-même.
Merci, je verrai tranquillement pour demain... (mais je regrette que ma méthode soit fausse, c'était joli)
mode HS ON: de mon temps, ils avaient pris quand même quelques 5 ou 6 personnes de ma promo en med V je ne pense pas que tu devrais t'en faire mode HS OFF
Bon, ben, je me lance.
Prenons x=0, l'équation fonctionelle devient alors . Cela signifie que pour tout , y a un antécédent et un seul. De plus, comme , on a aussi (cf remarque d'elhor). Donc tout réel strictement positif a un antécédent strictement positif et un seul.
f est donc une bijection de sui lui-même.
C'est bon?
Ayoub.
Bonjour, je persiste et ne signe pas encore!
Donc on a démontré que f est surjective, que f(0)=0, que y>0 f(y)>0, que f(y+f(y))=2y et que
f(x2)=f(x)2=f(-x)2
D'où pour y>0:
f(3y+f(y))=f(y+f(y)+f(y+f(y))=2(y+f(y)); par ailleurs, . On a donc
et on en tire que f(y/2k)=f(y)/2k pour tout entier k.
De f(1)2=f(1), et du fait que f(1)>0 on déduit que f(1)=1. Puis, par récurrence, que f(n)=n pour tout entier n. On a donc
f(n/2k)=n/2k pour tous entiers n et k donc f et Id coïncident sur une partie dense de R+.
Si je savais que f est strictement croissante, je pourrais conclure car strictement croissante et surjective entraine continue.
J'ai bien remarqué que pour y>0, f(x2+y+f(y))>f(x2), mais je n'ai pas réussi à montrer que Id+f est surjective, ce qui permettrait
de conclure.
J'espère que cette fois je n'ai pas dit de bêtises, et aussi que toi elhor tu nous montres pourquoi f est strictement croissante (à moins que tu aies
une méthode toute différente).
Bonjour ;
1 Schumi 1 > :
Comment est ce que de la relation tu déduis l'unicité de l'antécédent de dans ?
(je comprends pour l'existence mais pas pour l'unicité)
Camélia > :
Ce que tu as fait (et voulu faire : croissance de f et surjectivité de Id+f ) est juste et se fait facilement si on montre que induit une bijection de sur lui-même.
Je vous laisse une marge de réflexion (sauf erreur)
Allez un coup de pouce quand-même
1 Schumi 1 a bien vu que induisait une surjection de dans lui-même il nous reste donc d'établir son injectivité :
Soient en écrivant puis en appliquant on a ,
et donc (sauf erreur)
Joli elhor.
J'avais bien pensé à montrer l'injectivité en faisant mais j'avais pas trouvéle "truc". Je pense pas non plus, vu ce qu'il fallait faire, que j'aurai trouvé.
Les outils que semblent utiliser Camélia ne sont pas de mon niveau. (ie, je comprends rien à ce qu'elle fait ). Est ce que tu aurais une autre méthode ou ...?
Ayoub.
En notant l'identité de la relation s'écrit aussi
donc où est la bijection réciproque de ,
et on voit que est aussi une bijection de vers lui-même .
Ainsi si et sont des réels positifs quelconques et tel que on a ,
.
Si on peut écrire ,
l'application est donc en plus croissante
Eh oui... je n'ai pas réussi à faire l'injectivité!
Comme quoi, un truc aui a l'air inoffensif peut être très méchant!
Dernière question: une fois f strictement croissante, tu t'en sors sans densité?
Vraiment, merci.
Astucieux!
C'est le problème avec ce genre de choses: on peut les attraper par n'importe quel bout, mais on ne sait pas lequel finira par mener quelque part!
A la prochaine!
re-bonjour
ce topic a été classé initialement en "analyse" (au vu du mot "fonction", j'imagine), mais au vu des méthodes employées, je me demande s'il ne serait pas plus à sa place en "algèbre" ?
Oui lafol c'est plutôt de l'algèbre à moins qu'on veuille utiliser dans la résolution des notions d'analyse telle que la densité par exemple
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