Bonsoir,
j'ai un petit souci. Je veux montrer q'une intersection quelconque d'union finie d'intervalles réels fermés est une union finie d'intervalles fermés.
Salut romu,
On a [1/n,1]=]0,1], qui n'est pas fermé.
Donc, si j'ai bien compris la question, il me semble que ça ne peut
pas marcher. (Une union finie de fermés étant fermée.)
A+
Vendredi, une intersection de fermés est toujours un fermé ...
Ici, tu t'es trompé, l'intersection est le singleton {1}.
C'est l'union qui donne ce que tu annonces.
a+
:(
Bon, je vais me reposer. Désolé !
Bonjour, romu.
Je choisis:
Pour tout n, A_n est une réunion finie d'intervalles fermés. Pourtant, l'intersection des A_n est égale à l'ensemble des entiers naturels N, qui n'est pas une réunion finie d'intervalles fermés.
Donc, il y a un problème. Pourquoi avais-tu besoin de ce résultat?
est fermé et ouvert
est ouvert et fermé
Toute suite convergente de points de converge dans
Pour l'ensemble vide, c'est pareil ! C'est la suite constante vide.
Et toute boule centrée en un point du vide est vide, donc contenue dans le vide.
C'est pas trop space ?
(on peut aussi passer au complémentaire)
Pour hatimy: un contre-exemple avec des "vrais" intervalles fermés.
Tous les A_n sont des réunions finies d'intervalles fermées. L'intersection des A_n est égale à la réunion de l'ensemble des 1/n, avec n naturel non nul et de {0}. Ce n'est pas une réunion finie d'intervalles fermés
Toujours pour hatimy:
Je pense que tu seras très intéressé lorsque tu étudieras la topologie. En attendant, quelques résultats élémentaires sur la topologie de R.
On dit qu'une partie A est un ouvert de R si c'est une partie de R et si pour tout élément a de R, il existe r>0 tel que ]a-r,a+r[ est inclus dans A. Tu n'auras pas de mal à démontrer que R est ouvert, ainsi que tous les intervalles ouverts.
On dit qu'une partie A est un fermé de R si c'est une partie de R et si le complémentaire de A est une partie ouverte de R. Là aussi, il n'est pas difficile de montrer que les intervalles [a,+ l'infini[ sont des parties fermées de R.
R barre n'est pas une partie de R. Ce n'est donc ni un ouvert de R ni un fermé de R.
Je n'aborderai pas la topologie de R barre
R est fermé n'a pas de sens.
R est fermé dans R, mais c'est trivial.
La fermeture ou l'ouverture (ou ni l'un ni l'autre) sont des propriétés relatives à l'espace dans lequel on se place.
Si tu dis que F est fermé dans X, ca signifie que dès que tu as une suite d'éléments de F qui converge dans X, sa limite est dans F.
Si tu as X=F la propriété s'énonce ainsi
Dès que l'on a une suite qui converge dans X, elle converge dans X.
C'est une trivialité, non?
Bien sur que c'est trivial ! (ici on se plaçait dans R évidemment)
Mais si tu demandes à un étudiant de montrer que l'ensemble vide
est ouvert dans R, il preferera surement passer au complementaire
et utiliser le fait, trivial, que R est ferme (dans lui meme).
Si tu lui demandes de montrer que le vide est fermé, il aura peut-etre
le reflexe de faire pareil...
salut tout le monde, j ai disparu quelques temps
je lis tous les posts, et je vais essayer de vous répondre.
Merci beaucoup en tout cas pour votre sollicitude
perroquet >>
En fait je me suis posé le problème suivant:
Soit tel que les élements de sont les réunions finies et intersections quelconques d'intervalles fermés de .
Je conjecture que tout fermé de pour la topologie usuelle (ie les ouverts de sont unions d'intervalles ouverts) appartiennent à .
Alors je commence ainsi :
Soit F un fermé de .
Notons alors U son complémentaire ouvert dans et une famille d'intervalles ouverts de telle que: .
On a donc , qui est donc une intersection quelconque d'union finie d'intervalles réels fermés. Et là je bloque pour montrer que .
En résumé,
est fermé et ouvert dans , pour n'importe quelle topologie considérée sur .
est fermé et ouvert dans .
Si on définit la relation d'ordre sur :
si ou bien x et y avec (y-x) positif, ou bien , ou bien ,
puis qu'on munit une topologie associée à cet ordre sur ,
alors est ouvert dans ,
vu que chaque point de peut etre contenu dans un intervalle réel ouvert.
Mais n'est plus fermé dans ,
vu que toute suite de réels qui tend vers , ou qui tend vers sont convergentes dans ,
tandis que leur limite ne reste pas dans .
Oui, par exemple, tu considères x_n=n qui converge dans R barre, qui est toujours dans R, mais dont la limite n'est pas dans R barre.
Une remarque:
Je ne sais plus si R barre inclus les deux infinis ou juste un seul. En fait, on peut toujours ajouter un seul élément à un ensemble localement compact pour le rendre compact.
Tout ca pour dire, que tu peux considérer un seul infini et l'ajouter à R pour le compactifier.
Je ne sais plus si c'est le cas de R barre.
a+
il me semble que si on compactifie avec un seul point à l'infini,
on obtient l'espace projectif compact ,
qui est homéomorphe à .
Et R barre est homéomorphe à [-1,1] muni de la topologie de l'ordre.
R barre est une compactification de R avec deux points à l'infini bien distinct.
"Il est à noter que la droite projective réelle n'est pas équivalente à la droite réelle achevée, où une distinction est faite entre + ∞ et -∞."
pris sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Droite_projective .
bonne nuit
Bonjour,
Je suis tombe sur ce post par hasard.
Moi non plus je ne l'avais pas vu. Tu as raison Nicolas; et l'ensemble tout entier sont ouverts par définition, donc pas question de le démontrer!
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