Salut
Est-ce possible de trouver la dérivée nième de
Merci
Il doit y avoir une forme explicite qui donne la dérivée n-ième parce qu'on voit bien que c'est symétrique, que les signes affectés, et que le facteur dépend de n.
Je chercherais demain, bonne nuit
Merci
En fait je voulais montrer que pour ,
Je comptais utiliser la formule de Leibniz !
Est-ce la bonne méthode ?
Bonjour à tous
fusionfroide > même en faisant la formule de Leibniz, on aura à calculer les dérivées successives de f ce qui ne sera pas chose facile. En fait, ce n'est pas tant les dérivées qui nous intéressent mais plutôt les dérivées en 0. Il existe un moyen de les calculer sans dériver n fois. Lequel ?
Kaiser
Salut Kévin
Je ne sais pas, je n'ai pas trop essayé.
À mon avis, on peut au moins avoir une relation de récurrence entre les dérivée avec Leibniz.
D'ailleur, je pense qu'on peut s'en sortir autrement que par le DSE : on peut effectivement utiliser Leibniz mais en écrivant que .
Kaiser
En fait, je pensais à un DSE mais après la manipulation de mon message de 18h55 (ce qui m'a finalement décidé à abandonner le DSE et utiliser Leibniz).
Kaiser
cela dit, rien ne t'empêche de faire un développement en série entière de chaque terme de ta somme et d'intervertir tes 2 sommes (en justifiant, bien entendu).
Kaiser
Pour deux raisons :
1) ça te donnera une relation de récurrence entre les dérivées en 0 de f
2) Il est plus facile de dériver k fois que
Kaiser
oui !
Pour n=0 et n=1, essaie de montrer directement que l'on a le résultat voulu.
Ensuite, considère dérive ton égalité n fois avec n supérieur ou égal à 2 (comme ça, le terme de droite sera nul).
Kaiser
ok merci kaiser
Puis-je te poser rapidement une question qui n'a rien avoir avec le topic initial (question très rapide...)
Ok cool.
Comment trouve-t-on le minimum d'une fonction de plusieurs variables (ex : f(x,y,z))
Y a-t-il plusieurs méthodes ?
Merci
Si on travaille dans un ouvert, on regarde les points critiques.
Ensuite, pour chaque point critique, on regarde la Hessienne et on regarde si elle est positive ou négative et selon le cas, on a un minimum ou un maximum local.
Kaiser
Ah oui c'est vrai j'avais complétement zappé ça !
Merci
Pour revenir au problème initial, dans la formule de Leibniz, on dérive k fois f(x) et n-k fois (1+e^(2x)) ou l'inverse ?
Bonjour,
Apparemment, tout le monde se moque de mon message de 16/06/2007 à 03:29.
Je me permets tout de même de poursuivre...
Dans les dérivées de Kevin, on reconnaît les séquences typiques des nombres eulériens.
1 11 11 1
1 26 66 26 1
1 57 302 302 57 1
Ces nombres permettent bien d'exprimer la dérivée n-ième de de façon élégante :
Les éléments de "cours" ci-dessous s'inspirent largement de R.L. Graham, D.E. Knuth & O. Patashnik, Mathématiques concrètes, Vuibert, pages 283 et suivantes.
Définition. Soit . On définit le nombre eulérien
par le nombre de permutations
de
qui possèdent exactement
montées, c'est-à-dire
endroits où
. Par convention, pour
(permutation de 0 élément), et, pour
,
Exemple. Il existe 11 permutations de avec 2 montées :
1324 1423 2314 2413 3412
1243 1342 2341 2134 3124 4123
donc
Propriété. Les premières valeurs des nombres eulériens sont les suivantes :
Démonstration. Par dénombrement manuel, ou en utilisant les propriétés ci-dessous.
Propriété. [non utilisée ici]
Démonstration. Conséquence immédiate de la définition (décomposition des permutations en fonction de leur nombre de montées).
Propriété (relation de récurrence).
avec
Démonstration. Par récurrence sur en dénombrant le nombre de permutations à
montées à partir des permutations de
.
Propriété (expression explicite des nombres eulériens en fonction des coefficients binômiaux). [non utilisée ici, juste pour dédramatiser]
Démonstration. Par récurrence sur .
Propriété (identité de Worpitzky). [non utilisée ici]
Démonstration. Par récurrence sur .
Revenons à l'exercice...
Soit
On va procéder par récurrence sur . L'initialisation est facile. Concentrons-nous sur l'hérédité.
On suppose que :
C'est-à-dire :
Donc est dérivable et, en utilisant
, il vient :
On divise les deux membres par 2, et on développe le :
On fusionne les deux dernières sommes :
Dans la première somme, on isole le terme en et on rajoute le terme (nul) en
:
Dans la seconde terme, on opère le changement d'indice :
On fusionne les deux sommes :
On utilise la relation de récurrence des nombres eulériens :
Donc :
CQFD
Sauf erreur.
Nicolas
On peut essayer de continuer dans cette direction (les nombres eulériens) pour montrer que
Tout d'abord, énonçons la formule de symétrie qui découle de la définition des nombres eulériens :
En appliquant en la formule de
proposée au message précédent, il vient :
Il s'agit de montrer que le membre de droite est pair.
Premier cas : n est pair
On voit très bien sur les dérivées de Kevin (qui comportent quelques erreurs de signe) que les coefficients s'annulent.
Montrons-le en séparant la somme en deux :
Dans la seconde somme, on procède au changement d'indice , et on applique la propriété de symétrie des nombres eulériens :
Donc
Second cas : n est impair
On sépare la somme en trois :
Dans la seconde somme, on procède au changement d'indice , et on applique la propriété de symétrie des nombres eulériens :
Il reste donc à montrer que est pair.
Pour cela, on peut revenir à la définition des nombres eulériens.
est le nombre de permutations de
comportant
montées et
descentes.
Or, en lisant de droite à gauche une permutation à montées et
descentes, on retrouve... une permutation à
montées et
descentes, et nécessairement différente de la permutation initiale.
Les permutations de comportant
montées et
descentes sont donc séparables en deux groupes : une première moitié, et une seconde, obtenue à partir de la première en lisant les permutations de droite à gauche.
Leur nombre est donc nécessairement pair.
Donc est pair.
Et
Sauf erreur.
Nicolas
C'est vrai que quand tu commences à mettre des topics style "ex 47 p169" dans tes favoris, fatalement, on comprends que tu en ai 60.
Ayoub.
Non,non, il l'a fait "en live". Bah, après tout, c'est Nicolas. On n'en attendait pas moins de lui.
Ayoub.
Une "fiche toute prête", sûrement pas ! C'est contraire à ma déontologie.
(sauf pour les méthodes de résolution des formes indéterminées)
J'y ai passé une partie de la matinée, entre la recherche de la solution, et la rédaction, mais sans regret !
Merci de vos commentaires encourageants.
C'est fou comme le LaTeX peut avoir de l'effet sur les Mathîliens. Je n'ai jamais essayé avec les filles. Mais j'ai comme un doute...
Nicolas
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