Bonjour,
Je ne comprends pas un passage dans la correction.
Courbe représentative de :
Méthode utilisant la dérivée.
Etant donné que et , f est définie sur .
Elle est dérivable pour donc sur
Elle est paire, on peut en restreindre l'étude à
Pour on a :
Ainsi la fonction est continue sur et sa dérivée est nulle sur on en déduit qu'elle est constante sur
C'est ce passage que je comprends pas pourquoi elle est constante sur ?
La suite : comme elle est nulle en 0 on en déduit
Par parité on obtient :
Si f est dérivable sur ]0,a[, continue sur [0,a] et si f(x) = a pour tout x > 0, alors
- Comme f est continue en 0, f(x) -> f(0) quand x tend vers 0
- Puisque f(x) = a pour tout x > 0, f(x) = a -> a quand x tend vers 0
D'où f(0) = a
Ah merci Lionel.
En gros quand une fonction est continue sur un segment fermé et que la dérivée est nulle sur l'ouvert, on peut dire que la fonction est constante sur le fermé ?
salut
un peu de bon sens ...
pour être dérivable il faut être continue ...
si f est continue sur [a, b] et dérivable de dérivée nulle sur ]a, b[ alors f est constante sur ]a, b[ et par continuité sur [a, b]
continue sur , dérivable sur , ce sont exactement les hypothèses du théorème des accroissements finis : il suffit de l'appliquer !
Merci pour vos réponses.
Je n'ai pas encore vu ce théorème, le chapitre sur la continuité et la dérivabilité est abordé après.
Qu'il soit vu en Terminale ou pas sa démonstration utilise, à ma connaissance, le théorème des accroissements finis !
Ou, plus sportif, tu essaies de faire une démonstration sans utiliser le théorème des accroissements finis (argot interdit sur le forum)!
Ça donne donc
J'étudierai la démonstration du théorème des accroissement finis quand je serai au chapitre dérivation. Je ne veux pas tout mélanger. Déjà que je galère actuellement sur les études de fonctions réciproques.
Bonjour mousse42 !
Quel luxe ! Pour éviter le théorème simple des accroissements finis tu proposes le théorème fondamental sur l'intégration, en oubliant que tu ne pourras conclure qu'après avoir établi que .
Or cette relation ne se démontre pas facilement : définition de l'intégrale, vérification que la fonction est intégrable, étude de l'intégrale fonction de sa borne supérieure !
Bonjour
Effectivement, f' = 0 entraînant f = cste sur un intervalle étant une conséquence immédiate du théorème des accroissements finis, pourquoi s'empoisonner la vie par un autre chemin ?
Lequel théorème étant lui-même une conséquence quasi-immédiate du théorème de Rolle.
Lequel théorème de Rolle étant un conséquence quasi-immédiate de la dérivabilité d'une fonction sur un intervalle ouvert (+ les hypothèses de rigueur).
C'est une démarche classique à connaître ...
Sans jusqu'à parler des accroissements finis, c'est d'après moi pas le problème que se pose Ramanujan. Il veut savoir pourquoi une fonction continue sur , constante sur est constante sur
Et pour le coup le problème n'a rien à voir avec les dérives et les accroissements finis
On est complètement dans le concept de continuité et de limite.
Maintenant oui comment passer de sur à sur bah ça il le verra plus tard. Au lycée on démontre pas qu'une fonction de dérivée positive est croissante et là Ramanujan aborde le programme de post bac avec uniquement les prérequis de terminale.
bonjour luzak et jsvdb
J'ai proposé ceci car Ramanujan a demandé un résultat sans théorème des accroissements finis. Visiblement ça lui convient. .
Pas de doute sur le fait que le théorème des accroissements finis est beaucoup plus intuitif et approprié à la situation
Bonjour
@ mousse42
Si est une primitive de
Mais bon, c'est pour le fun, je suis d'accord pour utiliser le TAF pour cet exercice
Ouais, mais bon, le truc c'est que si f' est continue, alors finalement on remarque que la formule, c'est du TAF déguisé.
Si f' n'est pas continue, bah la formule n'est plus valable à priori; faut commencer à introduire les espaces de Sobolev et tout le merdier qui va avec ... c'est assez lourd.
Finalement, le TAF fait office d'oasis rafraîchissante dans cet enfer
Après la remarque de Lionel n'utilise que des connaissances de terminale sur les limites et la continuité.
J'ai oublié beaucoup de choses de prépa et j'ai pas compris grand chose en prépa donc je repars de zéro. Enfin là j'en suis au chapitre 4 : j'ai vu les complexes, les fonctions usuelles, les calculs algébriques.
Je continue : erreur de "postage prématuré" !
il faut savoir que deux primitives d'une même fonction diffèrent d'une constante ce qui est exactement le théorème qu'on veut utiliser.
Ajouter "pour le fun, bla-bla-bla" signifie que tu n'as pas compris la démonstration du résultat énoncé !
.....................................
Et ton deuxième message c'est juste que est une primitive de ce qui ne démontre toujours rien en ce qui concerne une fonction à dérivée nulle.
Une fonction peut avoir une limite nulle sans être nulle !
Luzak, je ne vois pas ce tu essaies de me dire
On veut montrer que
et puisque est continue, il existe tel que
Donc
On déduit que
et là en effet on a rien montré, à part que la dérivée de est
je corrige, avec plus de rigueur :
On va montre que la fonction est une primitive de :
Soit
On va montrer que :
On a tel que puisque est continue
Donc
@ mousse42
On ne cherche pas à démontrer que la fonction est dérivable et c'est tout ce que tu fais (encore que tu oublies la continuité de indispensable à ce stade).
Pour la dérivation (que personne ne demande) c'est à peu près correct mais la disparition du couple dans la dernière ligne est inadmissible.
Bref, tu obtiens une formule locale (sur un voisinage, inconnu à priori) mais tu n'as toujours pas démontré que si une fonction a une dérivée nulle sur un intervalle, la fonction est constante.
@Ramanujan
@mousse42 : si f est dérivable sur I, alors par définition
Il n'y a donc rien à montrer.
Par ailleurs :
luzak,
:
Ce qui m'inquiète plus c'est que tu veux utiliser la relation (quand est continue ou même simplement Riemann-intégrable), en étant persuadé que tu saurais la démontrer sans utiliser le théorème des accroissements finis.
C'est peut-être faisable mais moi je ne sais pas et toute démonstration (si tu en as une) me plairait !
J'insiste sur le fait qu'il y a une différence entre cette formule (dite formule fondamentale de l'analyse) et le fait que (lorsqu'elle est définie) est dérivable en tout point où est continue.
il me semble que le sujet dérive bien loin de la question initiale ...
en restant au lycée (niveau de Ramanujan) et en admettant simplement le résultat (de première) : si la dérivée d'une fonction f est nulle sur un intervalle alors cette fonction est constante alors la seule réponse suffisante est :
on admet ce résultat de première ... qu'on démontre ensuite plus sérieusement dans le supérieur comme tu le dis d'ailleurs ...
il y a quelque chose qui m'échappe.
On suppose qu'on a défini la primitive, tel que
Je suis un peu perdu, et je ne peux pas y passer trop de temps, car ce n'est pas ma priorité pour l'instant.
On ne définit pas LA primitive mais UNE primitive (le est une de tes inventions) par .
Et tu oublies encore la condition de continuité pour !
Alors pour toute primitive et tout intervalle contenant , il existe (c'est LE théorème qui se montre à l'aide des accroissements finis) un réel tel que .
Sachant que on en déduit .
........................................
En plus sophistiqué il y a aussi :
Si est dérivable ET Riemann-intégrable alors .
Se démontre AUSSI (à ma connaissance) par utilisation des accroissements finis mais c'est bien plus difficile : il faut introduire la définition de Riemann-intégrable et seulement cette hypothèse !
luzak,
Tu chipotes, on sait et tu le sais que est continue.
J'aurais dû noter "les primitives" au lieu de "la primitive" pour que cette assertion reste correcte
j'aurais dû choisir une autre lettre que c mais bon...
correction :
il est clair que , et ceci sans le TAF puisque
ah bon, si f est réglée alors elle est R-intégrable sur tout segment [a,b] :
et la fonction est bien définie avec
Puisque f est continue f est réglée
Prend la fonction f: x->x² sur [0,1], tout ce qu'il y a de plus continu.
La fonction F:[0,1]->R définie par x^3/3-2 est une primitive de f.
Peux tu trouver a dans [0,1] tel que F(x) soit ?
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