bonjour,
soit n , I in intervalle de tel que 0I et f:I
Monter que si f est de classe C1 sur I et si f et f' admettant des developpements limités d'ordre n+1 et n resp au voisinage de 0. Alors la partie régulière de DLn (0) de f' est la dérivée de la partie régulière de DLn+1(0).
Merci d'avance
Bonjour Rira.
Simplement, tu écris que au voisinage de 0.
Vient le point clé du raisonnement : comme f est C1, alors R l'est également puisque la partie polynômiale du DL est C1.
donc f' = ...
Et ensuite tu invoques l'unicité du DL pour conclure.
Et évidemment, je n'ai pas précisé, mais R(x) tend vers 0 lorsque x tend vers 0,
et ce « plus rapidement » que le dernier terme de la somme, c'est-à-dire que :
jsvdb
oui je comprends,
Si vous permettez , est ce que en calculant f' on tombera sur son développement limité? C'est ça ?
Bonsoir !
Je pense que l'énoncé pourrait être amélioré en :
SI est ET admet un développement limité d'ordre , ALORS admet un développement limité d'ordre et les parties régulières etc...
En revanche peut avoir un développement limité et pas .
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Bonsoir jsvdb :
Ton et l'unicité du développement de c'est un peu "juste" pour conclure. Il faut quand même prendre le temps de dire que la dérivée de qui vaut est bien de la forme ayant une limite nulle .
Soient P := a0 + a1X +....+ anXn [X] tel que (f(x) - P(x))/xn 0 quand x 0.
Posons v(x) = (f '(x) - P(x))/xn si x 0 et v(0) = 0 .
v est continue et f '(t) = P(t) + tnv(t) pour tout t de I .
Si x I , f(x) = f(0) + B(x) + R(x) où et
.
Or si on pose w(x) = Sup{ |v(t)| │ t I [-x , x] on a : |R(x)| w(x)xn+1/(n+1)
Comme w(x) 0 quand x 0 il en est de même pour R(x)/xn+1 .
On a donc montré que si f ' a un dl à l'ordre n de partie régulière A , f en admet un à l'ordre n + 1 et A est la dérivée de sa partie régulière .
Bonjour etniopal !
D'accord avec ta démonstration, en notant qu'on n'a pas besoin de savoir, a priori, que admet un développement limité !
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Mais je tiens à revenir sur la démonstration qui commence par l'écriture du développement limité de : on y arrive aussi mais au prix d'une complication certaine.
On part de polynôme de degré inférieur à et de limite nulle en 0.
Selon les hypothèses on peut dériver et écrire . Mais pour démontrer que la limite de est nulle ce n'est pas simple.
On ignore tout de ce et on ne sait même pas si la limite existe.
En utilisant l'hypothèse " admet un développement limité" on peut écrire de limite nulle.
Par différence on aurait alors et je ne vois rien d'autre pour continuer que de supposer .
Alors a un équivalent en 0 de la forme donc une limite infinie (à droite ou à gauche) si ou une limite finie non nulle si .
Il est alors possible d'établir, par intégration, que a aussi une limite non nulle ce qui est contradictoire.
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J'ajoute que SANS l'existence d'un développement limité pour on a des soucis.
Par exemple si on a un développement limité d'ordre pour (partie régulière nulle).
est continument dérivable pour et a une limite nulle en donc de classe .
Mais n'admet pas de développement limité d'ordre 1.
salut
luzak : ne peut-on pas écrire tout simplement :
avec deg (P) = n +1 et lim u(x) = 0 quand x --> 0
avec deg (Q) = n et lim v(x) = 0 quand x --> 0
donc
l'unicité du dl implique que P' = Q et lim (u' - v)(x) = 0
or u' = u' - v + v donc lim u'(x) = 0
@carpediem : il faut être un peu plus précis sur les restes, mais bon hier soir, j'ai fait vite.
Bonjour carpediem !
Tout d'abord tu devrais écrire respectivement , à moins de parler de limites nulles pour .
Par dérivation tu aurais alors .
Mais pour parler d'unicité de développements limités il faudrait être certain que ait une limite nulle (ou en gardant ton écriture que ) ce qui est exact mais pas du tout évident.
C'est en supposant que j'arrive à trouver une contradiction concernant la limite nulle pour (mais il est possible que je ne sois pas assez malin pour faire plus simple).
Bref on retrouve le conseil habituel : il est préférable d'avoir à manipuler des primitives que d'avoir à le faire pour des dérivées.
Ok jsvdb !
Ton initialisation de récurrence invoque la continuité de en 0, pas seulement son existence.
Il y a quelques bizarreries dans ton utilisation du réel .
.. Ce serait plutôt (la condition devrait être mentionnée : tu supposes implicitement que tu as prolongé en par continuité) d'où la majoration ?
.. A moins que tu n'aies voulu utiliser la formule généralisée des accroissements finis concernant un quotient où , auquel cas il manquerait un (pour la dérivée de ) en dénominateur !
Il me semble inutile de te compliquer la vie avec : Il suffit d'utiliser les accroissements finis en avec .
Mais n'importe quoi, moi ! C'est du Taylor que j'ai fait ... pas du DL !
Je me disais bien qu'il y avait un truc qui me chagrinait dans ma rédaction, mais je n'arrivais pas à voir quoi ... désolé !
Je considère I un intervalle de la forme avec et on ne s'enquiquine pas avec des problèmes aux bords.
Proposition :
Soit R une fonction réelle définie sur I par où la fonction et de limite nulle en 0.
Alors et
Compte tenue de l'hypothèse de régularité faite sur , la quantité en rouge tend vers 0 en 0 et par suite
Application :
Soit maintenant , admettant un en 0.
On suppose en outre, que , qui est donc un élément de , admet un en 0.
On a alors que pour tout où P est un polynôme de degré n + 1 et R une fonction du type décrit dans la proposition.
Il vient donc que pour tout où R' étant, comme vu ci-dessus, un élément de type permet d'affirmer que la partie régulière du DL de f' est la dérivée de la partie régulière du DL de f.
Bonsoir jsvdb !
En prenant de classe nulle en , tu "sors des limites de l'épure".
L'existence d'un développement limité d'ordre pour une fonction de classe permet d'avoir un reste avec de classe . Mais tout ce qu'on sait de la fonction c'est qu'elle est de limite nulle (on peut même en prolongeant en 0, la supposer continue)
Pour passer à tu dois diviser par et perds toute maîtrise pour la dérivabilité du quotient en .
Ce qui ne va pas c'est
Bonsoir luzak.
Ok, je viens de me rendre compte de mon abominable erreur : peut être sans que soit même seulement continue.
Je précise bien entendu que dans le cas ci-dessus, si discontinuité de il y a, ce ne peut être qu'en 0.
Par ex : qui est et trois fois dérivable sur alors que la fonction signe n'est pas continue en 0.
Je comprends mieux maintenant ta remarque :
Ta "question subsidiaire" est-elle une question ?
Puisque tu donnes la réponse "on ne peut se contenter..." je ne peux que répondre "oui" : il suffirait de fabriquer (pas très facile quand même !) une fonction qui ne redonne pas par intégration.
Mais comme admet un développement limité elle est continue en et j'avoue ne pas connaître d' exemple...
Oui, luzak, la « question subsidiaire « est une question.
Elle aurait dû être formulée comme suit : « ne peut-on pas se contenter de… ? »
Probablement en s'aidant de l'escalier du diable on devrait pouvoir trouver un contre-exemple (bien entendu dans ce cas, on est dans le « dérivable presque partout »)
@ jsvdb :
Je préfère continuer sur ce post : Développement limité d'une primitive
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