Bonjour, je suis bloqué sur une question d'un exo de mon DM.
f est dérivable de [a,b] dans [a,b] telle que :
il existe un k pour tout
- Montrer que l'équation f(x)=x admet une unique solution a dans [a,b]
Dans un premier temps, j'ai repéré que l'on avait la définition d'une fonction k-lipschitzienne, mais je ne vois pas trop ce que je peux en faire après.
J'ai pensé au théorème de la bijection en posant une fonction g(x)=f(x)-x mais je n'ai aucune information sur les variations de la fonction.
Après, comme f est majorée en module, elle est bornée mais je n'ai pas non plus d'autre idée pour continuer...
Je vous remercie d'avance pour vos pistes.
Bonjour Metaa.
Déjà, tu peux répondre à l'unicité en supposant qu'elle admette deux solutions
alors le lemme de Rolle il existe un ...
Quant à l'existence, ta fonction g est très bien :
Et g est continue ... donc par le Théorème des valeurs intermédiaires ...
Merci beaucoup
J'ai compris pour l'unicité, et je suis d'accord pour la continuité de g et le TVI, par contre je ne comprends pas pourquoi vous écrivez que et
salut
soit et considérons la suite définie par son premier terme u et la relation de récurrence
par récurrence
donc la suite (u_n) converge (car R est complet) vers un réel a vérifiant f(a) = a
et ce réel est unique puisqu'il ne dépend pas du premier terme
@carpediem
Comment vois-tu que l'élément c de F := { x │ f(x) = x } que tu as fabriqué " ne dépend pas du premier terme " ?
pardon !!!
En fait, le problème résolu par Carpediem vient se rajouter au problème initial et n'en fait pas partie.
Le problème en question est le théorème qui dit que :
Si est k-contractante avec
alors toute suite de la forme
admet pour limite l'unique point fixe de f dans [a;b].
Mais au préalable :
- il faut déjà montrer l'existence du point fixe. Ce que je fais ici Fonction lipschitzienne.
- puis ensuite, sont unicité, ce que je fais ici Fonction lipschitzienne
Et ce sont ces deux points qui intéressaient Metaa.
Eventuellement, j'aurai pu être plus concis en disant que si f admettait deux points fixes a et a',
alors ie
ce qui est absurde si k < 1
Partir d'une suite de type ne mène pas à la conclusion.
Au mieux, on a la majoration qui prouve que la suite u a une limite L (car de Cauchy) qui dépend à priori du premier terme.
Naturellement L vérifie par continuité que f(L) = L.
Donc la suite converge et tend vers un point fixe de f.
Mais tant qu'on n'a pas montré que f avait un unique point fixe ...
Pour moi je vois le problème comme ça
On se donne a , b , f ....(et tutti quanti ) .
On pose F := { x [a, b]│ f(x) = x } et on veut démontrer que F est un singleton .
1.
Si x on définit la suite vx :
[a, b] par vx(0) = x et vx(n+1) = vx(n).
C'est ce que fait Carpem .
Cette suite converge vers un élément de [a , b] qu'on note c(x) . Bien sûr que vx ne converge que vers cet élément .
Pas besoin de ressortir l'affreuse expression "unicité de LA limite " .
On a simplement prouvé que F n'est pas vide .
2. Il reste à montrer que l'aàpplication c est constante .
Ce qu'on fait à l'aide du TAF .
Pas besoin d'utiliser la non moins affreuse expression "unicité DU point fixe" .
Et pas besoin non plus de placer cette partie 2 à la place de la 1 (dans l'ordre de la démonstration) et prétendre alors avoir prouvé qu'il y a unicité .
LA morale de l'histoire ne plus utiliser les mots " unique , unicité " puisqu'on peut s'en passer , mais préférer les mots de la théorie des ensembles .
ben si !!
je démontre (par un autre moyen qui est le théorème que tu cites)
que pour n'importe quelle suite (ie n'importe quel premier terme) la suite converge
et si une suite converge vers L (qui vérifie dont f(L)= L) alors mon deuxième post montre que L est unique et ne dépend pas de u_0 ...
Moi, je vais te la dire la morale de cette histoire : c'est qu'on avait un problème simple et qu'une fois de plus on l'a transformé en un immonde bourbier.
Posé à 11:10, à 11:28 c'était ficelé et avec des arguments tout ce qu'il y a de plus simple. Tout le reste est à balancer aux orties.
Non , tu n'as absolument pas montré que ton L ne dépend pas du premier terme de la suite qui te sert à le fabriquer .
mon msg de 19h25 répondait au msg de jsvdb et non pas au msg de etniopal à 19h25 auquel je souscris
soit L la limite de la suite (u_n) pour un certain u_0 donné
soit (v_n) la suite définie de la même façon pour un certain v_0 donné
puisque f(L) = L alors
@Zormuche : oui, c'est une bonne façon de faire coup double avec la stricte décroissance de g. Encore faut-il préciser que et
.
@carpediem : pour l'alternative, j'avais bien compris ... il y a juste que ça me paraît bancal et sortir du contexte.
Cela dit, il est toujours bon de connaître des choses.
message à l'auteur : quand on demande de prouver qu'une équation admet une unique solution, se référer avant tout au théorème des valeurs intermédiaires strict car c'est très très très souvent lui qu'il faut utiliser
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