Bonsoir à tous,
En essayant de montrer que certaines fonctions étaient Lebesgue-intégrables, je me suis heurté à un problème de compréhension.
1. est Lebesgue-intégrable sur
2. n'est pas Lebesgue-intégrable sur
J'ai du mal à voir ce qui fait la différence entre les deux. Y a-t-il une histoire de convergence absolue là-dessous ou est-ce que cela vient plutôt du fait que (2.) n'est pas positive ?
De même, j'ai noté la proposition suivante :
avec
et
, alors on a
Existe-t-il une fonction qui permettrait donc de montrer que (1.) est intégrable mais pas (2.) ? Parce que dans ma tête, une fonction pour majorer comme
fait l'affaire dans les deux cas… Ou dans quelle autre voie puis-je alors m'orienter pour ce faire ?
Merci beaucoup !
(EDIT : Je me rends compte que j'ai oublié la valeur absolue autour de dans la proposition que j'ai citée, désolé.)
Bonsoir Aurelieen.
Quelle est la définition d'une fonction réelle quelconque intégrable au sens de Lebesgue ?
Si on note et
, une fonction quelconque
est intégrable au sens de Lebesgue si
et
le sont également.
Si j'ai bien compris, cela revient à dire qu'une fonction réelle quelconque est intégrable au sens de Lebesgue si sa valeur absolue l'est ?
La valeur absolue de (2.) n'est donc pas intégrable parce que la valeur de son intégrale n'est pas finie. J'ai du mal à me l'expliquer, n'y a-t-il pas convergence ?
Merci etniopal, c'est le résultat auquel on s'attend effectivement mais y a-t-il un moyen simple de le montrer ou d'en avoir l'intuition ?
Et surtout, pour montrer qu'une fonction est Lebesgue-intégrable, est-ce qu'on est obligé de passer par le calcul d'une primitive comme c'est le cas ici ? Ça rejoint ma deuxième question du tout premier message sur l'application de la proposition.
Il n'y a pas de notion de primitives en Lebesgue.
Ce qui a été écrit n'a pas de sens, ou, plus exactement, il s'agit d'une intégrale généralisée, donc un machin qui s'obtient par passage à la limite dans du Riemann.
Il est assez aisé de passer par Riemann pour démontrer quelques résultats en Lebesgue, mais ça s'arrête là.
La partie positive de sin(x)/x sur R entier n'est pas intégrable, ni sa partie négative. Donc elle n'est pas Lebesgue Intégrable.
Le seul truc que l'on puisse dire de cette fonction, c'est que la fonction notée converge quand x tend vers +infini. C'est tout.
Cet exemple met simplement en lumière le fait qu'il faille être très à cheval sur les définitions de Lebesgue-Intégrable, Riemann-Intégrable, Intégrales généralisées, semi-convergentes etc etc et de savoir dans tous les cas de quoi l'on parle.
Quand à ton second point, il s'agit vraisemblablement du théorème de convergence dominée de Lebesgue.
THEOREME
Soit une suite de fonctions intégrables sur un espace mesuré (X,T,µ). On suppose que
1/ La suite converge µ-p.p. vers une fonction
mesurable.
2/ il existe une fonction intégrable positive sur E telle que pour tout n entier, on ait
µ-p.p.
Alors la fonction f est intégrable et
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