Bonjour,
J'ai du mal avec la notation avec les multi-indices.
Par exemple, dans le cas des espaces de Sobolev, on a :
Pour essayer de comprendre, je vais me restreindre à des fonctions de 2 variables et considérer m=2.
Ainsi, pour qu'une fonction de 2 variables appartiennent à , il faut que les fonctions suivantes soient dans :
C'est bien ça ou alors il manque des choses ?
Merci d'avance
Une autre petite question : on appelle la fermeture de dans .
J'arrive pas trop à visualiser les fonctions de .
Je peux déjà dire que les fonctions de cet espaces seront à support compact ( ce qui n'est pas forcément le cas des fonctions de )
Mais qu'est ce que je peux en dire de plus ?
Ok
A part revenir à la définition de la fermeture je vois pas trop quoi dire. Sinon t'as un exemple d'une fonction de qui n'est pas dans et d'une fonction de qui n'est pas dans ?
Pour le coup la, je crois que de l'autre côté on est beaucoup plus calé la dessus que moi(remarque m'a déja aidé sur les distributions et de ce que j'ai vu il est sacrément calé ).
Sinon tu dis qu'elles sont forcément à support compact pourquoi, le fait d'être à support compact se conserve par passage à la limite pour cette norme?
Au fait, c'est vrai que la c'est l'autre définition de Sobolev, moi on me l'avait introduit autrement
non j'ai pas d'exemples.
Le fait qu'elles soient à support compact étaient juste une intuition, car l'espace est la fermeture de D dans H1 mais ça doit etre faux.
Je vais aller faire un tour de l'autre coté alors
Sinon, petite question à laquelle tu sauras surement répondre :
Par exemple on considère un problème aux limites, dont on doit trouver u, et on se ramène alors à ( j'ai mis qu'une variable pour simplifier ):
Dans mon bouquin on dit alors : " Pour donner un sens aux intégrales ci dessus, il n'est pas nécessaire de supposer trop de régularité : si u est de carré intégrable ainsi que tout ses dérivées partielles ( au sens des distributions )etc... "
Y'a 2 choses que je capte pas :
1°) Pourquoi on a besoin de f dans L^2 ? J'ai remarqué que par la suite on s'intéresse toujours à des fonctions de L^2, mais là c'est suffisant qu'elles soient dans L^1, non ?
2°) Pourquoi considère-t-on les dérivées aux sens des distributions, et pas les dérivées classique ? qu'est ce qui nous dit à ce moment là qu'on va devoir travailler avec les distributions et pas les fonctions usuelles ?
merci !
Pour le fait que f soit dans L2, ce serait pas pour appliquer Cauchy-Schwarz par hasard(comme l'autre fonction est à support compact).
Bien comme on suppose pas les fonctions dérivables, on met des hypothèses plus faibles car on peut toujours dériver au sens des distributions, si tes fonctions sont dérivables cela coincide bien sûr.
en fait on va normer H^1 ensuite en utilisant la norme L^2, ça vient donc de là.
Donc en gros ici on cherche les hypothèse les plus faibles possibles, mais a première vu, on aurait pu considérer u seulement dans L^1, c'est bien ça ?
Merci en tout cas.
Tu parlais de f ou de u, je t'ai parlé de Cauchy-Schwarz pour que le second membre existe si f est dans L2.
C'est quoi c?
Si u et u' sont L1, les intégrales ont un sens oui en majorant ta fonction phi(si c'est bien une fonction de D).
oui oublie mon histoire de H^1 ça n'a rien à voir
Moi je te parlais de u.
c est dans L infini et f est dans L^2. ( par hypothèse)
le dernier memebre existe donc par cauchy-schwarz.
et en fait c'est pareil pour les 2 derniers memebres, en appliquant toujours cauchy schwarz. C'est ça ?
ok merci !
Je me sauve je me lève tot demain, bonne nuit !
ça a l'air bien mort l'ile ce soir ( Tigweg va rentrer bourré d'ici peu )
Cauchy, pour l'exemple d'une fonction qui est dans mais pas dans : si est borné, la fonction définie sur par v(x)=1 est dans mais pas dans car elle ne vérifie pas l'inégalité de Poincaré ( en effet =0 )
En fait toute fonction constante non nulle sur Omega borné sera dans mais pas dans
à vérifier tout de même...
Dans le cas de Omega non borné, je sais pas
Tiens sinon y'a un truc qui me gène dans la démo d'une inégalité :
On considère v une fonction de D, définie sur un ouvert de R^n, borné dans au moins une direction ( qu'on note )
On note alors x=(x',x_n) où et
On prolonge cette fonction v par une fonction qui vaut v sur Omega et 0 en dehors.
Comme on a , on peut écrire :
J'ai du mal à comprendre cette notation : dans l'intégrale, j'ai la dérivée par rapport à , mais ce est également une borne d'intégration
J'aurais plutot écrire un truc genre :
non ?
Bonjour Rouliane
Comme d'hab, je ne sais pas trop de quoi tu parles, mais formellement je me débrouille.
La fonction a n variables, x'=(x1,...,xn-1) et xn.
On peut bien calculer
L'égalité avec l'intégrale dit tout simplement que est la primitive de qui s'annule en a.
Merci camélia
Je suis bien d'accord qu'on peut calculer mais ici :
* On a en même temps du dans l'intégrale, et aux bornes
* quel est le sens de l'écriture ?
On dérive par rapport à une fonction qui ne dépend plus de mais de t.
Si tu fais abstraction des x' qui ne bougent pas, ta seule variable est xn et en fait tu écris tout simplement que si f(a)=0,
Si tu veux... la fonction dérivée est bien f'(x) ou et t apparait quand on a besoin d'une lettre muette dans l'intégrale, puisque x est en borne...
De toute façon, la notation des dérivées partielles est souvent ambigue. Comment noter les dérivées partielles de la fonction g(x,y)=f(y,x)? La méthode de Dieudonné Dif pour la dérivée partielle par rapport à la i-ème variable n'est pas beaucoup mieux...
Bonsoir,
J'ai 2 questions :
c'est quoi une inclusion continue ?
Qu'est ce que ça veut dire que l'ensemble est strictement inclus dans ( si omega borné) ?
merci
Salut,
strictement inclus ca veut dire qu'il existe des éléments dans le plus grand qui ne sont pas dans le plus petit.
Injection continue ca veut dire que si i:E--->F, i est l'injection(donc linéaire) la continuité se traduit par le fait que ||x||_F <= C||x||_E.
merci.
Ok pour la stricte inclusion, mais s'il n'y avait pas inclusion stricte, ça voudrait dire que les 2 ensembles sont les mêmes ( je capte pas là )...
Ok pour la continuité. L'injection ici, c'est l'injection canonique ( application identité ) ?
Oui l'identité restreinte au sous-espace.
Oui si c'était pas stricte c'est qu'il y a égalité(enfin je suppose que la on dit ca pour dire qu'il n'y a jamais égalité).
Par exemple, dans le cas où la mesure est finie et la constante est .
Ou plus généralement pour p<q.
Tu sais faire le symbole d'injection en Latex?
La flèche courbée je sais pas si tu vois.
ok !
le symbole c'est ça : \hookrightarrow mais il passe pas ici.
Sinon, j'arrive pas trop à voir à quoi ça nous sert l'injection.
par exemple, je viens de lire que l'injection de dans est continue. Ca nous sert à quoi de savoir ça ?
Généralement on utilise l'injection pour montrer quoi ?
Bien de savoir qu'elle est continue, cela te permet de comparer les normes, laquelle est la plus fine(donc dans quoi ca converge plus facilement tout ça, si ca converge dans l'un ca converge dans l'autre..).
Pour le symbole, je vais essayer j'ouvre mon éditeur
oui bien sur !
Bon, je vais me coucher, mais je reviendrai demain parce que là c'est pas encore au point
Bonne nuit
Bonjour Rouliane
Les injections continues sont très importantes. Si tu prends une partie d'un espace topologique et si tu la munis de la topologie induite (c'est donc un sous-espace topologique) bien sûr que l'inclusion est continue. En revanche, si elle a dèjà une topologie, rien ne garantit que l'inclusion soit continue. Et il faut faire attention au sens qu'on donne au convergences. Le cas le plus connu est celui des fonctions continues sur un intervalle [a,b] munies des normes N[/sub][/sub] et N1.
Essaye de trouver un exemple d'espace muni de deux normes ou l'identité n'est continue ni dans un sens ni dans l'autre!
Merci Camélia.
Avant de chercher un exemple, je vais déjà essayer de comprendre ce que tu m edis sur les normes : quel est exactement ton exemple de l'injection continue pour l'espace C([a,b]) ? C'est l'application de C([a,b]) dans R ?
Oh non!
Tu as donc pour f dans C([0,1]) (c'est plus commode que [a,b]
et
Soient E l'espace normé (C([0,1]),N) et E1 l'espace (C([0,1]),N1).
La question est: Id:E1E est-elle continue?
Et Id:EE1 ?
Attention, il ne s'agit pas de l'identité de [0,1] mais de celle de C([0,1]). Id(f)=f.
Tu as N1(f)N(f) pour tout f, donc Id:EE1 est continue.
En revanche, considère la suite de fonctions fn définie pour n>0, par fn=0 sur [1/n,1], fn(0)=1 et sur [0,1/n] tu prends le segment de droite qui unit (0,1) à (1/n,0).
Alors N1(fn) tend vers 0, donc (fn) converge vers la fonction nulle dans E1, mais la même suite ne converge pas vers la fonction nulle dans E (car N(fn)=1)
Ceci montre que Id:E1E n'est pas continue.
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