non, l'idée n'est effectivement pas de passer par Fourier mais de remarquer que que la première série est celle obtenue en dérivant cette deuxième série terme à terme (question : a-t-on le droit de faire et pourquoi ?), à un signe près.
Kaiser
Pour l'intervertion, en notant :
g(n) : x --> cos(nx)/n²
1- chaque g(n) est continu sur [0,pi]
2- sigma(g(n)) converge normalement sur [0,pi] donc converge uniformément sur [0,pi]
car pour tout x dans [0,pi] |g(n)(x)| <= 1/n² et sigma(1/n²) converge
donc on peut intervertir somme et intégrale
Ton indication ensuite est très bien vue ! :D
J'avais commencé dans l'autre sens. En partant de la première série qui est continu su [0,2pi] (même théorème que précedement) on en déduit la seconde par intégration terme à terme. Cela suffit ?
Par contre, pour intégrer des arctan((1-cos(x))/(sin(x))) ça devient chaud ...
Oui tu as raison Kaiser ( comme souvent :D )
(1-cos(x))/sin(x) = 2sin²(x/2)/(2.cos(x/2).sin(x/2)) = tan(x/2)
Donc on a :
arctan(tan(x/2)) + arctan(1/tan(x))
On doit distinguer les cas suivant les valeurs de x dans [0,2pi] pour simplifier tout ça ?
non, mais c'est pas la peine de faire ça :
x/2 est dans l'intervalle donc selon que x est inférieur ou supérieur à , tu sais très exactement ce que vaut x/2 à un multiple de près.
Kaiser
Oui mais justement, c'est ce multiple de pi près que je veux trouver ...
Parce que l'on doit bien trouver en simplifiant pi/2 - x/2
Si :
0 < x < pi/2
tan(x) > 0 donc arctan(1/tan(x)) = pi/2 - x
et arctan(tan(x/2)) = x/2 donc au final ça fait : pi/2 - x/2
pi/2 < x < pi
tan(x) < 0 donc arctan(1/tan(x)) = -pi/2 - arctan(tan(x)) = -pi/2 - arctan(tan(x-pi)) = -pi/2 - x + pi = -x + pi/2
et arctan(tan(x/2)) = x/2 donc au final ça fait : pi/2 - x/2
Reste encore les 2 autres cas, je tappe ...
si x/2 est compris entre 0 et (strictement car, avec la tangente, il y a un hic) alors arctan(tan(x/2))=x/2.
si x/2 est compris entre (toujours strictement) et (strictement car alors
Kaiser
Oui Ok, mais il y a le problème du arctan(1/tan(x)) en même temps, qu'il faut aussi simplifier, ça implique 4 cas non ?
Si :
pi < x < 3pi/2
tan(x) > 0 donc arctan(1/tan(x)) = pi/2 - arctan(tan(x-pi)) = -x + 3pi/2
et arctan(tan(x/2)) = arctan(tan(x/2 - pi)) = x/2 - pi au final -x/2 + pi/2
3pi/2 < x < 2pi
...
Donc on retrouve à chaque fois pareil
Et Ok pour la constante après, il suffit d'intégrer pour la trouver, c'est facile, bon ba je crois qu'on a fait le tour qu'est-ce que tu en penses ? :D
Merci beaucoup pour ton aide, j'ai appris pas mal de truc (notament sur la transformation d'Abel)
re
C'était juste pour corriger deux petites choses :
1) la première est vraiment un détail : dans mon message de 23h22, il faudrait plutôt écrire (quand je disais que c'était un détail ! )
2) la deuxième est beaucoup plus ennuyeuse qu'un simple détail : dans la dernière question, lorsque l'on réapplique la transformation d'Abel, le M n'est plus le même : il faut qu'il soit indépendant de x et il ne l'était pas avant, car on dans la majoration on a a priori . Il fait donc pouvoir majorer ça par une constante indépendante de x, ce que l'on peut faire car dans l'énoncé, on s'est placé sur un intervalle du type avec .
Kaiser
Exact Kaiser
Merci beaucoup. Faut que je rectifi ça en effet !
Sinon oui une autre chose que j'ai rectifier. Pour cette dernière question, en fait comme il y a convergence uniforme sur tout intervalle du type [a,2pi-a] avec 0 < a < pi, la somme f est continu sur ]0,2pi[\{pi} et non sur [0,2pi] comme je l'avais annoncé.
J'ai donc changer ça. Et donc sur ]0,2pi[\{pi} j'obtiens g par intégration et je montre que c'est continu en 0 , pi et 2pi pour que ça marche sur [0,2pi].
Ca te va ?
Je ne comprends pas pourquoi ce que j'ai fait hier ne marche pas ...
Si je note :
J'ai montré que :
sur
Donc avec :
par intégration,
sur
Avec :
D'où :
Et on remarque que :
De même :
Donc on a continuité de g sur avec :
sur
Mais c'est vrai que comme tu le dis, on n'a pas continuité de f sur [0,2pi], mais ce n'est pas important si ?
Romain
ah tiens, c'est vrai. Il me semblait bien pourtant qu'il y avait un hic.
Du coup, j'ai déliré et ce que tu as fait est parfaitement juste !
par contre, dans l'exercice, il me semble que l'on n'est pas censé connaitre la valeur de la série des 1/(n^2) pour justifier la continuité en et en 2pi.
Ici, pour prouver la continuité sur tout le segment (et même sur R tout entier), on y va comme un bourrin en disant que c'est une série de fonctionc continues qui converge normalement.
Kaiser
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