Bonjour à tous, je me rapelle de ma prof de maths de troisième qui n'aimait pas quand on écrivait le cosinus en majuscule, par exemple COS²(x) + SIN²(x) = 1.
Elle m'a dit qu'il ne fallait pas l'écrire comme ca (rassurez vous, moi je ne l'écrivais COS ) car cela signifiait quelque chose d'autre en mathématiques.
Pourtant j'ai beau chercher, impossible de trouver la moindre trace de ce COS.
Est-ce que quelqu'un saurait ce que peut vouloir dire cette notation? (ou est-ce que ma prof me racontait n'importe quoi )
Merci
Fractal
Bonjour,
Je ne vois pas bien quel autre sens cela pourrait avoir...
En revanche, c'est vrai qu'il y a les log et les Log
Nicolas
idem jammais entendu parler de sa.
et meme si il existé qqch de ce nom, c'est visiblement beaucoup trop loin du niveaux colège pour que le risque de confondre les deux soit un argument recevable je pense ^^
"COS" est aussi l'acronyme de "Community Of Science" ou encore "Commandement des Opérations Spéciales" mais en mathématiques "" et "
"
ou même pour moi c'est la même chose: cosinus
..
Je confirme que l'abréviation de cosécante de est bien
David
En fait j'ai la réponse : dans le temps on distinguait le cosinus d'un réel, noté cos, du cosinus d'un angle de vecteurs, noté COS(u;v).
C'est vrai que c'est plus rigoureux (quoique source de confusions, et sans doute inutilement pointilleux), dans la mesure où il n'y a qu'en Spé qu'on prouve qu'à tout angle orienté de vecteurs (u;v) correspond au moins un réel a tel que (u;v) = a (en radians) [c'est la surjectivité de l'application t -> exp(it) de ]-pi; pi] sur le cerle trigo qui est en cause]
Donc a priori il fallait distinguer, en toute rigueur, les 2 notations.
Elle est agée, ta prof?
C'est la prof que j'ai eu il y a deux ans et elle n'était pas spécialement agée, mais elle n'était pas jeune non plus, donc c'est probablement ce qu'elle voulait dire.
Merci beaucoup
Fractal
Je pense que c'est un peu ridicule dans ce cas là de faire le distinction, parce qu'à vrai dire il n'y en a pas de différence. (u,v) est un nombre réel, donc ca a du sens que de parler de cos((u,v)), autant que COS(t).
C'est le genre de distinction sur lesquels certains profs mettent l'accent, mais qui ne servent qu'à dégouter les élèves ...
Non, il me semble que (u,v) est plutôt une classe de réels modulo 2 non?
Ouais bof, si on commence comme ca on a pas fini. Dans ce cas un réel est une classe d'équivalence modulo une certaine relation. Idem pour les rationnels, pour les fonctions de L^p etc.
On s'em***de pas avec ca, c'est juste du formalisme constructiviste, après il faut bien voir que ca ne fait aucune différence en pratique.
Entièrement d'accord avec Otto pour ce qui est de ne pas dégoûter les élèves, en revanche il faut quand mm(pour les matheux) accepter qu'une classe d'équivalence de couples de vecteurs (et non de réels!!) et qu'un nombre (la mesure en radians) de tout représentant d'une telle classe), ce n'est a priori pas la même chose! Et qu'une "petite" demo n'est pas superflue.Quand tu parles de "pratique", ça dépend laquelle! Quand des élèves me demandent "M'sieu à quoi ca sert?!" je réponds souvent, par boutade (quoique ça dépende )
:"Et toi, à quoi tu sers?!"
Plus sérieusement, la question de l'intérêt pratique est qqpart exterieur au questionnement mathématique, qui est plutôt de donner une cohérence aux notions étudiées.
Alors oui, dès lors qu'on aprouvé que t -> exp(it) est un morphisme surjectif dde ]-pi ; pi] sur le cercle trigo, on peut oublier qu'il y a deux objets differents, de même que lorsqu'on a construit R , on peut oublier comment on a fait.Mais qqpart un tel "oubli" se justifie moins pour les angles de vecteurs...Ils ne se résument pas qu'à leur mesure, quand même, les objets géométriques!!
Bonne soirée
:"Et toi, à quoi tu sers?!"
c'est drôle moi aussi
Pour le reste on est d'accord, mais c'est juste qu'il ne faut pas oublier de remettre les pieds sur terre de temps en temps et que le formalisme c'est bien, mais qu'il ne faut pas non plus en oublier les fondements, et une certaine réalité.
A+
Bonjour
Je me souviens du "petit cosinus" et du "grand cosinus" en classe de première (vers 1970, argghh!) en pleine crise aigue de formalisation bourbakiste.Il me semble me souvenir de la prof nous disant que le COS est la fonction, et le cos est la valeur (sauf erreur de calcul). Il y a prescription, maintenant...
Pour la répartie de Tigweg, je la trouve un peu moyenne: elle blesse inutilement (mets-toi à la place de l'élève) alors que la question posée est souvent légitime, voire utile:
1)Ne l'as-tu jamais posée à un professeur?
2)En cherchant à répondre, ne trouves tu pas des arguments qui permettent aux élèves de situer la problématique?
Salut Jeanseb,
je réponds "honnêtement" à ce genre de questions quand elles ne sont pas posées sur un ton insolent.
Comme le plus souvent elles signifient "je veux pas faire l'effort de comprendre ton charabia et quelle que soit ta volonté de m'aider, rie n'y fera, et d'ailleurs je t'emm...rde", je réponds ca la plupart du temps.
Cela dit je t'invite à venir dans mes cours pour te prouver à quel point j'aide mes élèves à réussir...Je hais l'humiliation, mais encore plus qu'on se foute ouvertement de ma gueule...Et je te promets que ça arrive de plus en plsu souvent au Lycée!
Mais je comprends ta réaction, et je réponds tjs du mieux que je peux aux questions légitimes.
Voilà pour la mise au point...Sur ce, bonne soirée!
Encore une fois, je suis d'accord avec ce que tu raccontes.
Il y'a deux genres de : "à quoi ca sert"
Les intéressés et les méprisants ...
Le rôle d'un professeur est aussi de savoir recadrer un élève quand il en a besoin ...
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