Si deux nombres (n et m) sont distincts, alors il y en a forcément un qui est strictement supérieur à l'autre. Je choisis de considérer uniquement le cas m>n, car l'autre cas "symétrique" (n>m) est exactement le même du point de vue de la démonstration, seuls les noms des lettres changent. Cela permet parfois de simplifier les choses
Ici un raisonnement par récurrence n'a pas sa place. Tu dois montrer que tous les ensembles sont deux à deux disjoints, c'est-à-dire que toutes les paires possibles d'ensembles sont disjointes.
En procédant par récurrence, tu montres seulement que A0 et A1 sont disjoints, puis que A1 et A2 sont disjoints... Mais qu'en est-il de A0 et A2 ? On ne peut rien en dire avec seulement ça.
Reprenons le cas général et oublions l'histoire de m>n, en fait ça n'est pas utile.
Soient n,m deux entiers distincts. On a :